Rapport Vins IGP 2021 - Catalogue - Page 23
AU PLAN NATIONAL
LES VINS IGP : PARTIE PRENANTE DES
DISCUSSIONS AU SEIN DES DIFFÉRENTES
INSTANCES DE L’INAO SUR LES SIQO ET
LES ENJEUX ENVIRONNEMENTAUX
A l’heure où les préoccupations environnementales sont dans tous les esprits,
les enjeux majeurs ont bien été identifiés par la filière vitivinicole, et en premier
lieu pour nos vins sous signe de qualité. C’est donc en toute logique que les
vins IGP ont participé aux différents débats qui se sont tenus en 2021 dans leur
instance de tutelle : l’Institut national de l’Origine et de la Qualité (INAO).
L’INAO OUVRE AUX ODG TROIS OPTIONS POUR
ENGAGER LEURS OPÉRATEURS DANS UNE DÉMARCHE
ENVIRONNEMENTALE
La loi EGAlim, adoptée en 2018, prévoyait dans son article 48 que les producteurs
de SIQO devaient répondre aux exigences de la certification environnementale
délivrée par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation au plus tard le 1er
janvier 2030 et renvoyait à un décret le soin d’en préciser les modalités. Cet
article s’est cependant révélé incompatible avec la réglementation européenne
sur les signes de qualité.
Saisissant toutefois l’opportunité de travailler sur le sujet, l’INAO, via son
Conseil permanent, a proposé de diversifier les possibilités offertes aux ODG
qui le souhaitaient pour engager collectivement leurs opérateurs dans une
démarche environnementale. Un dispositif, strictement volontaire, contenant
trois options, a ainsi été élaboré :
ption n°1 : L’ODG demande à l’INAO l’introduction dans le cahier des charges
O
du SIQO d’une ou plusieurs dispositions agro-environnementales-type (DAE).
En viticulture, la sélection est possible parmi douze DAE-types, chacune
avec leur dispositif de contrôle, mais dont la plupart nécessitent la mise en
œuvre de contrôle sur place; ou bien, sur proposition de l’ODG, une mesure
spécifique adaptée au SIQO.
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