Nr 2 janvier 2023 Perspectives littéraires-2 - Flipbook - Page 87
Perspectives littéraires – numéro 2, janvier 2023
Lecture cursive de la fin du conte
Nous procédons enfin à la lecture
cursive de la fin du conte (pages 41 à 44).
Belle retourne finalement au château et se
montre impatiente de retrouver la Bête.
L’attitude de Belle contraste avec la phrase « Je
n'ai point d'amour pour elle » dans la mesure
où elle se comporte comme une femme
amoureuse qui se prépare pour un rendezvous avec celui qu’elle aime : « elle s’habilla
magnifiquement pour lui plaire ». Ce contexte
joyeux laisse place à une situation d’inquiétude
« la Bête ne parut point ». Belle est terrifiée à
l’idée de ne pas revoir la Bête. La situation est
à l’opposé de celle du début du conte puisque
Belle était alors effrayée à l’idée de découvrir
la Bête. Lorsqu’elle aperçoit la Bête sur le point
de mourir, Belle lui déclare enfin son amour et
accepte de l'épouser « je croyais n'avoir que de
l'amitié ». Le décor se transforme alors avec les
« feux d'artifices », la « musique » et prépare la
métamorphose du personnage qui se révèle
être « un prince plus beau que l'Amour ». Belle
est finalement récompensée pour sa bonté
tandis que les sœurs sont punies pour leur
méchanceté. Transformées en statues, elles
sont condamnées à observer le bonheur de
leur sœur. Le conte atteint ses objectifs :
distraire et éduquer. Belle est présentée
comme un modèle de vertu à suivre. Je
demande aux élèves de proposer une morale à
ce conte. Ils doivent ensuite terminer le travail
sur le carnet de lecture.
Evaluation du travail de lecture de
l’œuvre
Réponse à la question de réflexion : La
Bête est-elle un monstre ?
Préparation de l’évaluation
Afin de préparer l’évaluation, nous
tentons de répondre, à l’oral, à la question
posée au départ : La Bête est-elle un monstre ?
Les élèves n’ont pas tous le même point de
vue. Ils expliquent que la Bête est
véritablement monstrueuse au début mais pas
à la fin du conte. D’autres soulignent que les
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véritables monstres sont les sœurs. Certains
reviennent sur le travail de définition fait en
début de séquence et insistent sur l’idée que
la monstruosité est finalement liée au
comportement de la personne et non à son
apparence. Après ces échanges à l’oral, j’invite
les élèves à préparer le travail de l’évaluation.
Je leur demande de repérer les exemples tirés
de l’histoire et les citations qui pourront leur
permettre de répondre à la question. J’insiste
sur le fait que leur devoir devra être rédigé en
paragraphes. Nous rappelons les consignes de
présentation qui seront attendues. Les élèves
doivent alors revoir le travail fait dans le cahier
pour pouvoir retrouver plus facilement les
éléments utiles pour le contrôle. Ils doivent
également répondre à cette question : « On ne
voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est
invisible pour les yeux ». Pourquoi peut-on dire
que cette phrase extraite du Petit Prince illustre
bien l’histoire de la Belle et de la Bête ?
Rédaction du devoir
Le jour de l’évaluation, je demande aux
élèves de répondre à la question : La Bête estelle un monstre ? Dans un premier paragraphe,
ils doivent expliquer pourquoi la Bête apparaît
comme un monstre au début de l’histoire. Dans
un deuxième temps, le travail consiste à
montrer l’évolution de la Bête qui semble de
moins en moins monstrueuse aux yeux de la
Belle et du lecteur. Dans un dernier
paragraphe, les élèves doivent prolonger la
réflexion en montrant que les véritables
monstres du conte sont les sœurs. Le travail
doit être correctement rédigé. Des exemples
précis et des citations doivent figurer dans
chaque paragraphe. Les élèves utilisent leurs
textes, leurs
cahiers
et
leurs carnets
de lecture.