Le Moci décembre-janvier n°2100-2101 - Magazine - Page 7
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des contrats de sous-marins français en Australie à l’été 2021.
Parmi les indicateurs les plus sensibles,
le risque de transfert, qui s’est à nouveau
dégradé sur le plan global dans la deuxième
moitié de 2022. Ainsi, selon Credendo, au
24 novembre 2022, sur 241 pays, 50 étaient
notés 7 (sur une échelle allant de 1 à 7, du
meilleur au pire), soit le risque maximum, et
52 étaient notés 6. Autrement dit, 42 % des
pays analysés étaient jugés potentiellement
insolvables ou à la limite de l’insolvabilité !
Et rappelons que les exportateurs sont de
plus en plus touchés par les risques douaniers, les risques de protectionnisme, etc. Il
est donc primordial avant même de se préoccuper du risque client, de se préoccuper
de la santé et de la solvabilité du pays de
destination. C’est ce qui va avoir un impact
non négligeable sur des points clés de mon
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contrat commercial, tel le choix de l’Incoterm,
la rédaction de mes clauses financières, et les
garanties que je vais éventuellement exiger,
quel que soit la qualité de mon client et l’ancienneté de mes relations commerciales.
Une autre note significative du classement
de Credendo concerne le risque commercial,
représenté jusqu’à récemment par une lettre :
A, B ou C, du plus faible (A) au plus élevé (C). Il
recouvre (entre autres) ce que nous appelons
le risque client. Or, avec la crise sanitaire, Credendo a observé que la majorité des pays ont
été classés C. Ainsi, au 24 novembre 2022,
180 pays sur 241 (75 %) affichaient la plus
mauvaise note. Et 4 pays seulement bénéficiaient de la meilleure note, A (Corée du Sud,
Israël, Norvège, Taïwan).
L’assureur crédit a donc décidé de mettre
en place un nouveau classement plus pertinent, « Business environment risk », que l’on
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