LMi MAG 10 Nov 2021 - Flipbook - Page 15
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pement rapide, aujourd’hui, c’est du low code. Elle est
performante et nous sommes en train de l’industrialiser
sur des projets qui ne rentrent pas dans les grands progiciels structurants.
Avez-vous des exemples de projets réalisés
en low code ?
JL : Nous avons fait quelques projets tactiques comme
la mise en place du télétravail. Mais celui qui est le plus
symbolique est le portail client pour le soutien. Les
clients peuvent avoir accès à des systèmes d’information
et faire des demandes. Toujours dans le soutien, nous
avons pu créer une application pour gérer les réparations
des matériels. C’est compliqué de le faire dans l’ERP et
cela nécessitait de créer une application en propre. La
plateforme en est à ses débuts, elle est opérationnelle
depuis juin, mais il s’agit d’un socle pour proposer à
l’avenir plus de services.
Avez-vous des compétences sur cette plateforme ? Si non, comment vous organisez-vous ?
JL : Je suis en phase de recrutement de plusieurs personnes, une vingtaine d’ici à la fin de l’année, mais sans
pour l’instant avoir trouvé quelqu’un sur cette plateforme. Il faut un profil de développeur autonome avec
quelques années d’expérience. En l’absence de ce talent,
nous travaillons en partenariat avec une société française
qui assure la maintenance des applications développées
et la fourniture de ressources.
Cela vous permet d’aller vers plus d’agilité ?
JL : Oui, nous sommes clairement dans une volonté
d’aller vers une approche DevOps et DevSecOps. Nous
mettons en place des forges logicielles, des outils communs et la réinternalisation des environnements de développement et des compétences. Cela passe aussi par
une évolution de notre contrat d’infogérance, qui est un
peu trop rigide, et aller vers quelque chose de plus en
flux pour les différentes plateformes, notamment celle
d’OutSystems. Par ailleurs, il faut être capable d’intervenir à distance en ouvrant de manière sécurisée des accès
à nos partenaires pour la maintenance.
Pour revenir sur le cloud, est-ce que certaines
applications ou services pourront migrer ?
JL : Comme indiqué, il y a des applications, comme
la gestion de talents ou des notes de frais, qui ne sont
disponibles que dans le cloud. Nous y allons de manière
forcée, mais avec des garanties importantes de sécurité
par exemple avec Talentsoft que nous avons choisi. Un
autre axe que nous regardons porte sur la modernisa-
PROFIL LINKEDIN
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« Nous mettons en place des forges logicielles, des outils communs
et la réinternalisation des environnements de développement
et des compétences », Jérôme Leclercq, DSI de Nexter.
tion et la simplification de notre PLM. Mais là encore,
nous choisirons un partenaire avec le label SecNumCloud. Aujourd’hui, il est trop tôt, mais il y a une vraie
opportunité.
Comment la DSI a traversé la crise sanitaire ?
JL : Je suis arrivé le 15 juin 2020, les équipes étaient
prêtes et les solutions aussi, même si elles n’avaient pas
été fortement déployées avant la crise sanitaire. [Lire
l'intégralité de l'entretien sur lemondeinformatique.fr]
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