LMi MAG 10 Nov 2021 - Flipbook - Page 20
© Simon Vinall
Proposé par Sage
Transformation
des entreprises
DAF et DSI, le binôme leader
de la transformation des entreprises
La qualité de la coopération avec les principales fonctions détermine bien souvent
le rythme et l’acceptation du changement. Kadija Aflah-Perre, DSI de Sage,
témoigne du rôle de sa relation privilégiée avec la Directrice Financière
dans les transformations de l’entreprise.
Quelle doit être l’attitude du DSI pour optimiser
la collaboration avec le DAF ?
Quelles sont les attentes du DAF
vis-à-vis de la DSI ?
Kadija Aflah-Perre : Il y a une connexion particulière entre le DAF
et le DSI. Ils sont impliqués dans nombre de projets communs et,
de ce fait, ils échangent tous les jours. Mais travailler ensemble sur
des sujets transverses ou même bilatéraux ne suffit pas pour créer
une véritable confiance, clé de voûte d’une collaboration réellement
porteuse de transformation.
KAP : Ses attentes sont induites par l’évolution de son rôle au sein
de l’entreprise. De plus en plus, le DAF a un rôle de consultant interne.
Pour être pertinent dans ses recommandations, il a besoin de données. Pas seulement financières. Le DAF a besoin de lire les enjeux
des métiers et, au-delà, des marchés, à travers les informations dont
il dispose.
Ce qu’il faut, c’est approfondir la relation elle-même, être capable de
s’approprier les enjeux de l’autre pour mieux anticiper ses besoins.
Pour ma part, je multiplie les ponts avec la fonction Finance. Pas
seulement avec la Directrice Financière, mais aussi avec ses principaux managers. Et j’encourage bien sûr mes proches collaborateurs
à s’investir également dans cette relation.
Disons que la mission du DSI est de mettre le DAF en capacité de
disposer des bonnes informations. Et parce qu’une erreur de donnée
peut vite devenir une erreur stratégique, une bonne information, c’est
une information fiable. Une information issue d’un processus de traitement tracé et sécurisé.