LMi-MAG 11 Dec - Flipbook - Page 17
« DES CENTRES
D'INNOVATION CLIENT
MULTICLOUD, API, AIOPS
ET MAINFRAME »
Après un an de mise en place, Kyndryl est enfin devenue une société indépendante
par rapport à IBM. La filiale française est dirigée par Philippe Roncati, qui est revenu
pour nous sur les ambitions et les défis de cette nouvelle structure.
Propos recueillis par Jacques Cheminat
Kyndryl vient de couper le cordon avec IBM.
Vous dirigez la filiale française, pouvez-vous
nous la présenter ?
Philippe Roncati : Kyndryl est issue de la scission souhaitée par Arvind Krishna, CEO d’IBM, en octobre 2020.
La société comprend les activités d’infrastructures managées d’IBM connue sous le nom de Global Technology
Services. Depuis le 4 novembre, nous sommes une société indépendante. Kyndryl France représente environ
1 300 personnes avec des équipes en Pologne, en République tchèque et en Inde. En intégrant ces équipes-là,
on compte environ 3 000 personnes.
Est-ce que ces différentes localisations
sont spécialisées ?
PR : Effectivement, en France, nous allons avoir des
centres d’innovation client avec une orientation sur le
management du multicloud, la sécurisation des API. En
Pologne, les équipes seront plutôt spécialisées sur le
mainframe, tandis qu’en Inde l’attention se portera sur
l’AIOPS (prédiction, automatisation). Enfin à Brno, en
République tchèque, les problématiques de monitoring,
de centre de pilotage seront développées.
Quels sont les profils des clients
de Kyndryl France ?
PR : Nous avons un portefeuille de 400 clients assez
diversifié. Nous adressons environ 45 % des entreprises
du CAC 40. L’autre partie comprend des entreprises de
tailles plus modestes, mais qui nécessitent des développements particuliers. Nous travaillons aussi beaucoup
avec les fournisseurs de service pour adapter leur plateforme aux exigences du cloud et du SaaS en particulier,
comme par exemple Cegid ou Generix (spécialistes de la
supply chain collaborative).
Au sein de Kyndryl monde, il existe six unités,
les retrouve-t-on au sein de Kyndryl France ?
PR : Oui, nous avons six pratiques au sein Kyndryl
France. Pour rappel, il s’agit de travailler sur : les applications, les données et IA ; le cloud ; Core Entreprise et
zCloud (offre mainframe as a service) ; l’environnement
de travail numérique ; le réseau et edge ; la sécurité et la
résilience. En France, nous avons une déclinaison supplémentaire transverse autour du conseil pour faire de
l’expérimentation et des MVP (minimum viable product).
Votre indépendance récente implique-t-elle
une ouverture vers des accords avec d’autres
acteurs qu’IBM ?
PR : Nous avons acquis une liberté totale, cela signifie effectivement une ouverture vers d’autres acteurs.
Nous discutons par exemple avec des hyperscalers (cf.
SUITE
DE L’ENTRETIEN
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