LMi-MAG 11 Dec - Flipbook - Page 39
© Warner Music Group
PROFIL LINKEDIN
cutt.ly/linkedin-munsen
« La musique [a été le premier big data] qui a fonctionné
sur le cloud - avec les partenaires de service comme Spotify »,
Ralph Munsen, DSI de Warner Music Group.
Mais il ne fait aucun doute
que les économies réalisées
grâce à l’absence d’expansion de son propre centre de
données - et les profits créés
Cahier des charges
grâce à l’augmentation des
activités sur le cloud - sont
essentielles pour Warner,
qui, selon M. Munsen, est à
la pointe du progrès et s’approche de la ligne d’arrivée
cutt.ly/gestion-cloud
de sa transformation numérique en 2021. David Smith, analyste chez Gartner,
est d’accord pour dire que très peu d’entreprises sont à
100 % dans le cloud aujourd’hui. « Il est assez rare qu’une
grande entreprise comme celle-là le fasse », confirmet-il, soulignant qu’une société de médias est bien mieux
placée pour se lancer dans le cloud qu’une société de
services financiers, par exemple.
RÉAGIR – DÉPLOIEMENT,
CONFIGURATION
ET GESTION D’UN
ENVIRONNEMENT DE
CLOUD COMPUTING
d’atteindre, dans la période 2008-2010, un public massif et croissant de consommateurs désireux d’accéder à
la musique à distance à partir d’appareils aujourd’hui
considérés comme des reliques du passé, tels que les
iPods originaux de la taille d’un téléphone portable.
« C’était vraiment au même moment où l’abonnement à
la musique a décollé, captant plus d’auditeurs et diffusant plus d’informations que jamais, et où les clouds ont
commencé à mûrir », précise Ralph Munsen. « Ils étaient
particulièrement bons pour gérer les grandes charges
de travail. Warner a donc acheté du matériel pour des
millions de dollars, sans perspective d’avenir. Il était tout
simplement logique [de passer au cloud]. C’était la bonne
technologie au bon moment. »
Une adoption instantanée
par la direction de Warner
« C’était tout simplement une solution naturelle. Nous
n’avons pas eu à faire beaucoup d’efforts de vente », déclare ce DSI, en soulignant que le conseil d’administration ne s’intéresse pas tant à la technologie en soi qu’aux
artistes, aux auteurs-compositeurs et à l’activité de Warner. En tant qu’utilisatrice traditionnelle de Microsoft,
la société avait tout intérêt à transférer ses applications
métier vers Azure. Malgré les difficultés rencontrées avec
certains fournisseurs en ce qui concerne les licences de
logiciels sur site, Warner a pu migrer de nombreux actifs
vers des bases de données open source telles que MySQL,
puis transférer facilement ces données vers le cloud. [Lire
l’intégralité de l’article sur lemondeinformatique.fr]
APPROFONDIR
Plus de dix ans de préparation
Au cours des prochains mois, Warner Music Group procédera à de nombreux tests et analyses de l’ensemble
de l’infrastructure cloud, mais M. Munsen est convaincu
que tout se passera bien, car, dit-il, la culture de son
entreprise, qui a commencé son voyage il y a plus de dix
ans sur Amazon - le premier cloud -, fait que les collaborateurs sont très avisés et expérimentés en matière
d’environnement cloud.
« La musique [a été le premier big data] qui a fonctionné sur le cloud » - avec les partenaires de service
de WMG tels qu’Apple iTunes et Spotify. Cela a permis
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