LMi-MAG 11 Dec - Flipbook - Page 47
Des plateformes cloud de plus en plus ouvertes,
intuitives et fonctionnelles
C
’est d’abord la richesse des cas d’usages qui
distingue la plateforme iPaaS Intelligent Cloud
Services d’Informatica (IICS). Comme le rappellent Denis Herriau, VP Europe du Sud chez
Informatica, et Cédric Israël, Cloud Sales Specialist chez
Informatica, cette richesse s’appuie sur l’expérience acquise par l’éditeur sur le terrain depuis près de trente
ans. Comme bon nombre d’acteurs historiques, Informatica a réécrit sa plateforme en microservices pour
la rendre cloud enabler. « Nous sommes bien dans
une plateforme 100 % cloud mais nous sommes aussi
capables, via des moteurs d’exécution, d’être au plus
proche de la source », tient à préciser Denis Herriau.
La simplicité est également mise en avant par l’éditeur,
notamment par le low-code afin de limiter le développement spécifique. C’est d’autant plus important que la
demande de solutions iPaaS émane de plus en plus souvent des métiers. L’ouverture de la plateforme est aussi
un argument avancé avec quelques 200 connecteurs
possibles ; elle se traduit entre autres par les capacités
de la plateforme à communiquer avec les applications
métiers (Salesforce, Dynamics et autres) ou encore par
des partenaires technologiques, dont les hyperscalers,
pour rendre exécutable la plateforme dans leur environnement.
PROFIL LINKEDIN
cutt.ly/linkedin-lara
MICHEL LARA,
architecte cloud chez IBM
« L’iPaaS d’IBM se distingue par sa simplification en intégrant
des notions de low-code, et par son ouverture ensuite via des
connecteurs (environ 350). »
être sécurisés, monitorés et rendus réutilisables. Toutes
ces API sont documentées et cataloguées dans notre
place de marché Exchange alimentée par nous-mêmes
et par nos partenaires », explique Lila Dorato, directrice
Solution Engineering chez MuleSoft France. En procédant ainsi, à savoir la réutilisation de composants sécurisés et gouvernés de bout en bout, la plateforme de
MuleSoft se distinguerait donc par sa rapidité, son agilité
S’adapter aux besoins du client
et sa scalabilité. Comme bon nombre d’éditeurs, MuleSoft autorise aussi avec sa plateforme
De son côté, IBM propose, depuis plus de
des déploiements sur site en mode VM
quinze ans, des solutions d’intégration. Ces
POUR UNE APPROCHE
ou en mode conteneurisation en cluster
dernières, initialement proposées en mode
COMMUNAUTAIRE
Kubernetes dans un AWS, par exemple.
on premise, IBM les a progressivement moDE L’INTÉGRATION
Enfin, Oracle, pour le développement de
dernisées en adoptant la conteneurisation
sa plateforme OIC (Oracle Integration
sous OpenShift. Baptisée aujourd’hui IBM
Cloud), s’est appuyée sur son moteur
Cloud Pak for Integration, cette plateforme
d’exécution de sa SOA Suite (disponible
hybride se distingue, selon Michel Lara,
en on premise et dans le cloud égalearchitecte Cloud chez IBM, et David Batut,
cutt.ly/com-integration
ment) tout en adoptant l’architecture
directeur de l’entité cloud et Data Platform
microservices. Régis Louis, VP Product
chez IBM, sur plusieurs points. Déjà par
Sponsorisé par
TIBCO Software
Strategy chez Oracle pour la zone EMEA
sa simplification en intégrant des notions
et JAPAC, met en avant plusieurs argude low-code, et par son ouverture ensuite
ments différenciants de la plateforme
via des connecteurs (environ 350). « N’ouOIC : la simplicité d’utilisation grâce au low-code pour
blions pas que notre plateforme est bâtie sur un socle
répondre aux besoins métiers, la richesse fonctionnelle
open source standardisé et ouvert, l’objectif est bien de
(Business Process, monitoring etc.), la création de res’adapter aux besoins du client en ajoutant des add-on si
cettes prédéfinies pour accélérer les flux d’intégration
besoin », reconnaît Michel Lara. Pour sa part, MuleSoft
sans oublier les multiples connecteurs et adaptateurs
(dans le giron de Salesforce) a construit sa plateforme,
vers les solutions complémentaires d’Oracle et les apnommée Anypoint, comme un Lego. « Nous découpons
plications tierces.
les flux en petits composants (API) et ces derniers vont
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