LMi-MAG 11 Dec - Flipbook - Page 9
et ce que l’on y consacre est dans les standards des entreprises du marché et dans les bons ratios moyens. La
stratégie digitale en fait aussi partie intégrante, et avoir
un stade bien équipé et résilient est un atout pour nous
et pour ceux qui choisissent de venir dans notre stade.
C’est donc clairement dans l’ADN des sujets sur lesquels
nous devons avoir, et nous avons, une très forte visibilité.
Les années 2020 et 2021 ont été compliquées
en termes d’activité. Comment avez-vous
traversé cette crise ? Et abordez-vous 2022
avec confiance ?
FD : Par nature, on est toujours optimistes et on va de
l’avant. Au sein de la DSI, on a appréhendé comme beaucoup ce moment en plusieurs phases. Tout d’abord, on
a été au rendez-vous du confinement pour permettre
le travail à domicile dans les conditions les moins terribles possibles. On avait anticipé avec des transformations de notre architecture et en mettant beaucoup
de moyens pour favoriser la collaboration à distance
avec du matériel et des applications : des PC portables,
Office 365, de l’authentification multiple facteurs, du
VPN direct access... On a retravaillé nos processus de
support avec des équipes de techniciens en lien direct
avec les usagers passés à un mode exclusivement à distance qu’il a fallu améliorer. On s’en est pas mal sortis
même s’il y a eu une baisse d’activité avec un impact fort
sur le CA et des équipes mises en chômage partiel. Mais,
comme n’importe quelle entreprise, nous avons aussi
été touchés par des réflexions de choix de personnel et
de carrière. Est-ce que cela a été le moment de lancer
tel ou tel projet ? On a eu une ligne très claire : il n’y
a pas de remise en question sur le fait de sanctuariser
nos projets concernant le stade. Ensuite, il y a eu des
projets marketing de taille intermédiaire lancés mais
pas indispensables que l’on a reportés sine die, compte
tenu de la période. Néanmoins, cette période a été
utile, car elle a permis de reporter des phases de build
en projets coûteux et chronophages, et de lancer des
études pour préparer des projets structurants.
Dans ce contexte de reprise, on travaille sur des chantiers majeurs sur le volet billetterie, de refonte des infrastructures du stade avec un cycle de grand entretien
de maintenance à effectuer. On travaille à tête reposée pour aller plus loin dans les cahiers des charges et
les études. Ce qui a été intéressant, c’est que l’un des
moteurs du stade un peu avant la reprise est d’avoir
été utilisé en tant que vaccinodrome, en mai 2021,
avec une activité de plus de 3 000 injections par jour.
Cet effort a été important au niveau national. Plus de
300 000 doses ont été injectées grâce à une infrastructure et des moyens techniques et humains pour accueillir le public dans de bonnes conditions. On en a
profité pour organiser un parcours pour rendre l’acte
de se faire piquer un peu plus ludique et agréable, et
cela a mis du baume au cœur aux équipes de l’OL.
Quels projets structurants avez-vous menés
jusqu’à présent, tant en termes d’applicatifs
que d’infrastructures techniques ?
FD : Sur les volets applicatifs, il faut avoir en tête que
l’OL a énormément d’activités et adresse aussi bien des
offres sur segments BtoC que BtoB, qu’ils soient fans,
spectateurs ou clients. On est donc d’abord logiquement très présents sur le métier de la billetterie avec
des processus entièrement dématérialisés depuis la
fin des années 2 000, de la communication et l’identification de l’offre jusqu’à l’acte d’achat, la préparation
à la venue au stade et aussi pendant le match. Derrière
tout cela, il y a le secteur d’activité produits liés à la
marque et au merchandising avec la vente de maillots
et d’écharpes en boutiques physiques et en ligne qui
passe aussi par une vraie chaîne logistique.
Sur quelle logique de solutions reposez-vous ?
FD : Chez nous, c’est une approche best of breed. En ce
qui concerne le CRM et le parcours client, nous sommes
autour du framework Salesforce avec les parties sales,
desk et marketing. Sur les briques e-commerce, on utilise des standards du marché comme PrestaShop que
l’on héberge pour faire face aux pics de trafic. Sur la billettique, nous avons une approche 100 % cloud et nous
avons entamé très tôt une démarche de cloudification
SUITE
DE L’ENTRETIEN
ERRATUM
Nous attirons l’attention de nos lecteurs sur le fait
que l’entretien avec Mme Armelle Degenève, directrice
de l’Agence pour l’informatique financière de l’Etat, publié
en une du dernier magazine du Monde Informatique, daté de
novembre 2021, ne correspond pas à la version mise en ligne,
et comporte quelques erreurs matérielles. Nous vous prions
de nous en excuser et vous renvoyons à la version de cet
article publiée en ligne sur notre site Internet qui fait foi.
LIRE EN LIGNE
Article
cutt.ly/Erratum-Degeneve
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