LMi-MAG 12 mars - Flipbook - Page 23
que technique. Ensuite, il fallait centraliser les informations, pour ne plus avoir qu’un seul environnement là où
le système en place reposait sur trois outils différents.
Enfin, il fallait déployer un core model, tout en restant
capable de prendre en compte les spécificités à l’échelle
locale, comme la gestion multidevise dans certains pays »,
décrit Pierre Deparis. A cela s’ajoutait une quatrième problématique, la rapidité de mise en œuvre, qui devenait
impérative.
Express (Apex). « Au début, nous nous sommes posé la
question d’une solution on premise, mais nous l’avons
assez vite écartée quand nous avons vu tout ce que cela
impliquait au niveau de la mobilisation des ressources
internes, de l’achat de serveurs », confie Pierre Deparis.
Avec le choix d’une solution cloud, l’équipe technique et
le RSSI ont bien entendu été impliqués, mais dans une
moindre mesure qu’avec un projet sur site. « Nous avons
gardé un focus métier, en nous affranchissant totalement
des aspects techniques », pointe le responsable applicaDu spécifique avec des briques
tions métier support. En termes de proRELEASE AUTOMATION,
duits, l’équipe a perçu très vite les capastandard
DÉPLOIEMENT AUTOMATIQUE
cités de la plateforme low code Oracle,
D’APPLICATIONS,
pour le reporting, l’analytique et l’ajusLe Club Med a alors lancé un appel
IMPLÉMENTATION DEVOPS
d’offres afin de trouver une solution rétement des processus. « Nous faisons en
Cahier des charges
quelque sorte du spécifique, qui répond
pondant à ses critères, avec un planning
à notre besoin, mais avec les briques
très ambitieux et un budget relativestandard de la solution », résume Jérément serré en raison de la crise. « Nous
avions également la volonté de mettre
my Eudeline. A travers ce projet, le Club
les métiers au cœur du projet, dans une
Med se projetait également à plus long
démarche de coconstruction », souligne
terme, en évaluant le potentiel de l’offre
cutt.ly/release-automation
Jérémy Eudeline, manager SI financier
PaaS (platform-as-a-service). « Nous
au Club Med. Les équipes de contrôle de gestion transpensions aussi à demain en faisant ce projet, aux enjeux
que nous avons avec d’autres outils. C’était pour nous
port de la BU Europe Afrique ont notamment pris part à
une première façon de tester le cloud d’Oracle, de voir
la démarche afin d’apporter cette vision métier, rejointes
ses possibilités, par exemple sur la connexion SSO ou sur
un peu plus tard par la comptabilité. Les besoins expril’intégration », explique Jérémy Eudeline. [Lire l’intégramés par le groupe portaient davantage sur des aspects
fonctionnels que technologiques selon Jérémy Eudeline.
lité de l’article sur lemondeinformatique.fr]
« D’un point de vue technique, nous n’avons pas mis beaucoup de barrières : quelques prérequis de sécurité sur les
échanges, les données. Notre cahier des charges exprimait avant tout des besoins métiers, fonctionnels, mais
nous avions toutefois envie d’une application moderne,
avec une ergonomie qui donne envie de l’utiliser. » Le
Club Med souhaitait également privilégier ses partenaires
historiques pour ce projet, après avoir dû interrompre
la plupart des prestations en mars 2020. « Nous avions
envie de retravailler avec eux. Nous avons donc resollicité uniquement les partenaires dans notre sphère, pour
ÉCOUTER EN LIGNE
finalement retenir la proposition de Sqorus », indique JéPodcast
rémy Eudeline. La soutenance de ce dernier a en effet été
particulièrement appréciée, grâce à la présentation d’un
cutt.ly/podcast-ClubMed
prototype qui a « conquis les métiers ». D’autres aspects
ont compté, comme le respect du planning et du budget
souhaités. « Ils proposaient également une méthodologie
agile, avec des itérations, qui permettait de faire monter
le métier à bord », ajoute Jérémy Eudeline.
APPROFONDIR
La solution proposée par Sqorus reposait sur le cloud
Oracle (OCI, Oracle Cloud Infrastructure), mais aussi sur
la plateforme low code de l’éditeur, Oracle Application
LIRE EN LIGNE
Article
cutt.ly/article-ClubMed
23