LMi-MAG 12 mars - Flipbook - Page 25
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RETOUR D’EXPÉRIENCE
Cloud computing
LES PRINCIPALES DIFFÉRENCES
ENTRE AWS, AZURE ET
GOOGLE CLOUD PLATFORM
Guide
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PROFIL LINKEDIN
cutt.ly/linkedin-cosniam
Il fallait « aller vers le cloud parce que c’était l’avenir, pour notre
besoin, notamment pour l’innovation », précise Yoann Cosniam,
responsable de l’architecture chez Betclic.
« Pour être tout à fait franc, nous avons contacté Azure
en même temps qu’AWS », admet ce responsable de l’architecture. Betclic souhaitait « aller vers le cloud parce
que c’était l’avenir, pour notre besoin, notamment pour
l’innovation ». Alors que l’entreprise a pris le soin de
contacter plusieurs fournisseurs de cloud, AWS s’est
montré bien plus coopératif qu’Azure, « il nous a donné
un budget pour tester et expérimenter là où, avec Azure,
il fallait négocier bien avant et montrer patte blanche »,
précise Yoann Cosniam. Durant la phase de test, l’équipe
a pu expérimenter les outils proposés par le fournisseur
de cloud et réaliser plusieurs projets. Selon ce responsable d’architecture, « il faut se poser certaines questions, savoir ce que l’on recherche en termes d’optimisation pour l’expérience utilisateur, les coûts ou encore
la scalabilité ». Le passage au cloud apporte également
un gain de temps considérable. « Dans notre marché qui
va très très vite, on ne peut pas se permettre d’aller lentement. Ce que l’on veut, c’est pouvoir tester, se tromper
et améliorer. » Un point sur lequel AWS a l’avantage face
aux infrastructures internes de Betclic.
Décentraliser toute la gestion de la plateforme
« On peut qualifier notre infrastructure de cloud hybride
parce qu’on a trois datacenters et AWS, qui agit vraiment
comme un quatrième datacenter sur notre plateforme. »
Une configuration que Betclic se doit de garder actuellement afin de s’aligner aux demandes de certains régulateurs. « Le Portugal nous impose d’avoir des données et
un coffre-fort numérique au Portugal, ce qui implique
d’avoir un datacenter là-bas. » AWS pourrait néanmoins
changer la donne sur ce point, puisque la construction
de datacenters au Portugal a été annoncée à l’occasion
de son événement annuel re:Invent. Les deux autres
datacenters de la firme sont implantés à Paris, « c’est
vraiment le gros de notre infrastructure, puisqu’on a
également des données qui doivent être à Paris ».
Les limites physiques des serveurs
Au fur et à mesure de sa transformation, Betclic prévoit
d’aller vers une démarche cloud first : « Tout développement à venir sera réalisé sur AWS et non plus sur nos
infrastructures », détaille Yoann Cosniam, ajoutant que
l’un des objectifs pour les années futures est d’arrêter
« les investissements sur les datacenters ». Doté d’une
base de données titanesque, Betclic veut reconstruire
une plateforme et aller sur des architectures courantes.
« Il s’agit de décentraliser toute la gestion de la plateforme. La multiplication des paris et jeux en ligne engendre énormément de transactions, touchant aux limites physiques des serveurs. » L’entreprise a en effet
vu son trafic augmenter rapidement ces dernières années avec de plus en plus d’offres sur les paris sportifs,
des sports et des compétitions, amenant à un volume
de données conséquent. [Lire l’intégralité de l’article sur
lemondeinformatique.fr]
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