LMi-MAG 12 mars - Flipbook - Page 47
produit, marketing & clients chez Systancia ajoute : « La
caractéristique du Zero Trust est que vous ouvrez l’accès
à la ressource au moment où elle est utilisée contrairement au VPN où le tunnel est toujours ouvert. » La démarche Zero Trust, où vous ne faites confiance à rien par
défaut, est d’abord stratégique : elle conditionne le mode
de déploiement des politiques de sécurité. « Zero Trust
est un état d’esprit : nous travaillons en continu à la juste
évaluation du risque. Celui-ci est mesuré par l’intégration de différents facteurs : l’état de sécurité des équipements (smartphones, PCs, serveurs, messageries…), du
parc applicatif ainsi que le suivi de la gestion des identités des utilisateurs. Cela implique aussi une analyse
de la circulation des données et du contexte dans lequel
elles sont consultées ou partagées par celles et ceux qui
ont accès au système d’information », précise d’ailleurs
sur ce sujet Nicolas Arpagian, Director Cybersecurity
Strategy de Trend Micro, qui promeut le Zero Trust avec
sa plateforme XDR Vision One.
L’automatisation pour améliorer
l’expérience de l’utilisateur
L’analyse de la circulation des données est essentielle à
l’heure du télétravail, car les entreprises doivent s’appuyer sur la sécurité des offres SaaS avec ce qui existe
déjà en interne ; la production de données s’est donc
déplacée. Dans ce contexte, il est parfois difficile de
s’adapter aux divers environnements, comme le concède
Frédéric Archimbaud, directeur commercial chez Mitel
France. « D’une manière générale dans le digital workplace, nous jouons clairement les caméléons pour répondre à tous les besoins et surtout s’adapter à toutes
les infrastructures y compris aux clouds publics. Par
exemple, dans le retail, certains de nos comptes clients,
qui disposent d’un nombre important d’utilisateurs, ont
une approche très orientée cloud public avec une fonction SSO très forte, et cela n’est pas forcément prévu dans
nos outils. On a, malgré tout, dû s’adapter… » Et si la clé
se trouvait dans l’automatisation, le télétravail a une fois
de plus prouvé qu’un grand nombre d’opérations et de
sécurisation IT manquait d’automatisation. C’est en tout
cas ce que pense Milos Brkovic, directeur général France
chez CommVault, du moins sur l’aspect des données dans
les postes clients : « Il faut automatiser au maximum le
processus de protection et de sauvegarde pour ne pas
laisser l’utilisateur responsable des données qu’il produit. L’utilisateur veut simplement retrouver son environnement lorsqu’il télétravaille. » Pour Bruno Buffenoir,
directeur général chez Nutanix France, l’automatisation
va éliminer les tâches manuelles et fluidifier le service
proposé aux utilisateurs. « Nous parlons de masterisation qui embarque tout l’environnement de l’utilisateur
en appliquant tout un tas de processus pour garantir l’efficacité et la sécurité dans la durée. »
CONNECTION EXPERIENCES,
CISCO WEBEX VEUT
AMÉLIORER LE BIEN-ÊTRE
DES EMPLOYÉS
LE TRAVAIL HYBRIDE
PARTAGÉ PAR
BEAUCOUP DE GRANDES
ENTREPRISES
Article
Article
cutt.ly/bien-etre
cutt.ly/travail-hybride
AVEC WATCHA, LYON
MISE SUR L’OPEN SOURCE
POUR COLLABORER AVEC
SES PARTENAIRES
POSTE DE TRAVAIL,
SUITES BUREAUTIQUES
CLOUD ET OUTILS
DE CONNECTIVITÉ
Article
Cahier des charges
cutt.ly/Watcha-Lyon
cutt.ly/cloud-connect
FLEXIBILITÉ DU TRAVAIL : UN AVANTAGE
POUR ATTIRER LES FUTURS CANDIDATS
Pour nos interlocuteurs, le fait d’apporter une
certaine flexibilité au travail est aujourd’hui perçu
comme un véritable argument de recrutement
de nouveaux talents. Par flexibilité, on entend
au minimum deux à trois jours de télétravail
par semaine et le reste au bureau comme le
note Geoffrey Mercier, spécialiste UCaaS et
digital workplace chez Avaya. Une flexibilité que
n’hésitent d’ailleurs plus à réclamer les candidats
à l’embauche. Et comme le mentionne Boris
Lecoeur, directeur général France chez Cloudflare
en France, il faut l’accepter : « Les milléniaux
choisissent leur société en fonction de l’agilité qui
leur est offerte, il faut considérer ce fait comme
une immense opportunité business. Et ça marche
puisque, chez Cloudflare, nous avons recruté
récemment 15 personnes supplémentaires,
nous n’imposons pas à nos collaborateurs où
ils doivent aller pour réussir ou travailler. » Et
comme le constate Frédéric Archimbaud, directeur
commercial chez Mitel France : « Je suis en
télétravail depuis 1996 et cela ne m’a jamais
empêché d’évoluer dans ma carrière. »
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