LMi-MAG 12 mars - Flipbook - Page 49
«98%
des salariés de Zoom
dans le monde (soit environ 6 000 personnes)
travaillent à distance. En
France, Zoom, qui compte une cinquantaine de collaborateurs, ne dispose pas de bureaux, nous travaillons tous
à distance », précise d’entrée Charlotte Nizieux, responsable du marketing et porte-parole de Zoom en France.
Rappelons que lors de son implantation en France, Zoom
avait des bureaux, ces derniers, de par la croissance de
ses activités, sont vite devenus étroits. « Notre objectif,
après la crise sanitaire, est bien de rouvrir un espace de
travail dans l’Hexagone non pas pour faire de simples
calls, mais bien pour échanger des idées entre les équipes
ou rencontrer nos clients et nos partenaires. Cela dit,
sans faire l’apologie du 100 % distanciel, Zoom, d’un autre
côté, n’imposera pas à ses collaborateurs un nombre de
jours en présentiel dans ses futurs espaces, chacun doit
travailler comme il le désire en combinant son bien-être
et sa productivité. » François Familiari, ingénieur solutions chez Zoom, et Charlotte Nizieux imaginent d’ailleurs déjà ces futurs espaces qui pourraient s’organiser
autour de salles équipées de l’application Zoom Room
permettant de faire des réunions en présentiel et en
distanciel. De même, un showroom pourrait voir le jour
afin de montrer aux clients les différentes solutions de
l’éditeur et de ses partenaires technologiques, autour du
digital signage par exemple.
Des idées concrètes pour ses futurs locaux
« Nous allons appliquer ce qui existe déjà dans certains
pays, notamment aux Etats-Unis, des solutions adaptées
au flex office. Par exemple, en scannant un QR Code pour
prendre un poste de travail. Nous pouvons aussi envisa-
PROFIL LINKEDIN
cutt.ly/linkedin-Nizieux
TÉMOIGNAGE CLIENT
Zoom France a déjà une idée très précise
de son environnement de travail à venir
CHARLOTTE NIZIEUX
responsable du marketing et
porte-parole de Zoom en France
ger de mettre en place une réceptionniste virtuelle pour
accueillir nos clients et nos partenaires et d’intégrer du
contenu dynamique pour alerter sur les espaces disponibles ou occupés dans nos futurs locaux. Typiquement
dans Zoom Room, via les Smart Gallery, l’utilisateur qui
travaille à distance a la sensation d’être vraiment dans
l’univers du bureau. Il ne se sentira pas exclu, au contraire,
il sera représenté de manière équitable dans une réunion
et plus en confiance pour prendre la parole », donne en
exemple François Familiari, qui cite en parallèle d’autres
fonctions autour du tableau blanc et des Zoom Apps pour
mieux intégrer les applications au sein de la fenêtre. L’idée
de Zoom est double : profiter de son savoir-faire pour apporter une interface enrichie pour ses propres besoins,
mais aussi promouvoir, auprès de ses partenaires et de
ses clients, son approche de l’environnement de travail du
futur par ses solutions. Zoom va même plus loin dans sa
vision du futur environnement de travail et celui de ses
clients. En effet, lors du dernier Zoomtopia en septembre
dernier, Zoom, qui a annoncé un partenariat avec Oculus
(le fabricant de casque VR), a réalisé une démonstration
où les utilisateurs, représentés par des petits avatars, évoluaient dans des tableaux blancs immersifs.
JAMESPOT VOIT LA COLLABORATION AUTREMENT
Hormis les outils de visioconférence très en vogue
aujourd’hui (Teams, Zoom, Webex, etc.), d’autres
solutions, qui vont dans le sens d’une meilleure
expérience de l’utilisateur, méritent d’être connues
comme le français Jamespot qui édite une plateforme
cloud atypique de travail et de communication
interne. « Nos outils n’ont pas été bâtis sur une base
de productivité dans le sens classique des solutions
bureautiques et collaboratives dominantes du marché,
mais pour un environnement collectif et de bienêtre au travail, nous amenons du fun et du plaisir au
travers de Jamespot », résume Alain Garnier, CEO
de Jamespot. Dans cette plateforme souveraine
(hébergée chez OVH Cloud, Outscale et Scaleway),
unifiée et entièrement customisable, Jamespot intègre
donc plusieurs outils dont la partie réseau social
avec Open Agora, la partie bureautique avec WeDoc,
la partie collaborative et réunion avec Diapazone et
l’intranet avec Fast Intranet. La plateforme devrait
bientôt s’enrichir du mail suite à un partenariat
avec Alinto, ainsi que de la gestion des identités en
s’appuyant sur les offres IAM de Wallix. Jamespot
peut aisément remplacer les suites les plus courantes
du marché (Google Workplace et Microsoft 365) pour
effectuer les tâches les plus courantes, mais vient
aussi en complément de ces suites pour d’autres
actions. Selon Alain Garnier, Jamespot compte plus
de 350 clients pour 400 000 utilisateurs.
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