LMi-MAG 13 juin - Flipbook - Page 13
© Vincent Colin
Je pense que nous avons vécu la crise sanitaire comme un
accélérateur puisque finalement le numérique s’est retrouvé au cœur des processus des entreprises, qui se sont
rendu compte que sans informatique et sans télétravail,
elles avaient un peu de mal à fonctionner sans possibilité de se déplacer. Nous avons vu par exemple des sites
collaboratifs être fortement déployés ainsi que les outils de visioconférence qui ont explosé. Nous avons aussi
observé une évolution du positionnement du numérique
au sein même des processus de ces établissements qui
a beaucoup accéléré ces deux dernières années.
Le numérique correspond à une opportunité
pour le club, mais ne risque-t-il pas de perdre
son identité technologique dans laquelle le DSI
pourra alors être dilué ?
CL : C’est complémentaire de s’ouvrir justement vers
plus de numérique et je ne pense pas que le club perdra
son identité technologique parce que malgré tout, tout
ce qui est numérique fait appel à une forte technicité. On
le voit avec des technologies qui évoluent très vite et très
fort et qui se transforment, comme la blockchain, l’intelligence artificielle, le métavers maintenant. Et il y en
a pas mal qui arrivent. En tant que décideur du numérique, on se doit de rester au courant bien évidemment
de tout ce qui se passe du point de vue technologique.
Mais on se doit aussi d’avoir une bonne compréhension,
et cela me paraît très important, des processus et du
fonctionnement des entreprises.
Je pense que nous sommes vraiment au cœur des sujets
de transformation, et aujourd’hui il y a même certains
dirigeants qui se disent qu’ils vont se servir des services
numériques pour changer les processus, voire les organisations de l’entreprise donc on en est là aujourd’hui.
Finalement pour ces décideurs, qu’ils soient décideurs
des systèmes d’information ou du numérique, peu importe le titre, ils sont au cœur de cette transformation
qui arrive. Et je dirais que l’aspect technologique reste
quand même important pour éclairer les champs du
possible, dans les évolutions ou les pratiques – même
business – ou des organisations au sein d’une entreprise.
Cette ouverture va-t-elle influencer
le type de travaux à l’agenda du club
dans les mois qui viennent ?
PROFIL LINKEDIN
cutt.ly/linkedin-Laloyer
« Je pense que les Hauts-de-France ont déjà une belle place
dans l’écosystème du numérique en France », Christophe Laloyer,
président du Club Vision Numérique.
APPROFONDIR
ÉCOUTER EN LIGNE
Entretien/Podcast
cutt.ly/podcast-Laloyer
CL : Oui. Nous sommes impliqués dans un certain nombre
de projets dont un qui est vraiment central : la collaboration
au sein de l’entreprise. C’est aujourd’hui vraiment un sujet
phare, c’est aussi celui de l’exploitation de la donnée. [Lire
l’intégralité de l’entretien sur lemondeinformatique.fr]
LIRE EN LIGNE
Entretien
cutt.ly/article-Laloyer
13