LMi-MAG 13 juin - Flipbook - Page 33
BPM, CASE MANAGEMENT,
GESTION DES WORKFLOWS
Aujourd’hui, l’application est en production depuis deux
mois environ. Elle est intégrée avec le système ERP financier de RATP Dev, hébergé on premise, à travers un
connecteur pour fichiers plats. « L’application est utilisée
par nos 80 filiales, sachant que la moitié sont couvertes
par un centre de services partagé. Cela représente environ une centaine d’utilisateurs au total, en comptant
les demandeurs et les approbateurs », indique Patrice
Kestenberg. L’accueil a été très bon. « Les utilisateurs ont
apprécié le look & feel de l’application, ses fonctionnalités
et sa flexibilité, qui leur permet d’ajouter des informations sans que cela ne prenne des semaines. » Désormais,
toutes les créations de clients et de fournisseurs passent
par le nouvel outil. L’ancienne application a été arrêtée et
ses données archivées. « Nous n’avons pas eu besoin de
faire de reprise de données, car il s’agissait d’un outil de
workflow », explique Patrice Kestenberg.
Les utilisateurs osent exprimer leurs besoins
Selon le DSI adjoint, la mise en œuvre de la plateforme
no-code a modifié la relation entre les métiers et l’IT.
« Le projet a incité les utilisateurs à exprimer des besoins
qu’ils n’exprimaient pas précédemment. Là où auparavant il pouvait y avoir de la frustration, désormais si c’est
implémentable, ils nous disent ’’faisons-le’’. Cela reste cependant raisonnable, nous avons des demandes d’ajustement, mais sans non plus être submergés. » Plusieurs
applications sont aujourd’hui en phase de conception ou
de réalisation sur la plateforme Fortia. « Nous avons des
cas d’usage que nous allons soumettre à l’éditeur. D’autres
métiers commencent aussi à réfléchir sur ces nouvelles
capacités », confie Patrice Kestenberg. Pour être retenus,
les cas d’usage potentiels doivent passer au filtre de ce
que la plateforme « sait faire et bien faire », pointe le DSI
adjoint, qui qualifie de saine la relation avec Fortia. « Ils
n’hésitent pas à nous dire quand leur solution ne convient
pas à certains cas d’usage », illustre-t-il. Pour le moment,
les applications sont créées par les équipes de la DSI, mais
dans d’autres départements des collaborateurs ont fait
part de leur intérêt pour apprendre à créer des applica-
© Skynesher - iStock
équipes de l’éditeur ont été à notre écoute
Cahier des charges
et de nouveaux widgets sont arrivés en
cours de projet », souligne-t-il. Au total,
entre le début de la conception et la livraison, recette incluse, environ quatre mois
se sont écoulés. « Les utilisateurs ont été
impliqués très tôt, ce qui leur a permis de
cutt.ly/BPM-Case-Gestion
voir à quoi l’application allait ressembler.
Nous avons ainsi pu mettre en place une
boucle de retour», indique Patrice Kestenberg. La solution de Fortia a permis des adaptations rapides, y compris
durant la recette. « Plusieurs changements ont pu être
effectués de façon simple à ce moment-là, des éléments
La mise en œuvre de la plateforme no-code de Fortia
informels, auxquels nous n’avions pas forcément pensé
a modifié la relation entre les métiers et l’IT.
durant la conception », précise le DSI adjoint.
tions par eux-mêmes. « Le citizen development n’est pas
encore mis en place, mais c’est un sujet en réflexion »,
indique Patrice Kestenberg. « Si dans certaines solutions
no-code les développeurs citoyens doivent tout de même
être capés en code, sur la plateforme de Fortia ce n’est pas
nécessaire, il faut juste faire preuve de logique. » Comme
avec toute plateforme de ce type, la DSI est consciente
que le choix entraîne une certaine adhérence technologique. Toutefois, toutes les données des applications
développées sur la solution peuvent facilement être
exposées sous la forme d’API. « Il suffit de sélectionner
les champs que l’on souhaite exposer », explique le DSI
adjoint, pour qui la solution a largement répondu aux
attentes. « Nous avons retiré la valeur que nous attendions d’une telle plateforme, à savoir la rapidité de mise
en œuvre et la richesse des widgets, et nous avons une
relation de proximité avec l’éditeur. Cela nous a permis
d’apporter de la valeur à des utilisateurs qui jusque-là
étaient un peu désabusés », observe Patrice Kestenberg.
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