LMi-MAG 13 juin - Flipbook - Page 50
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GUIDE D’ACHAT
Stockage cloud
Microsoft Azure assure
une couverture complète
Outscale fait valoir
ses atouts
«N
ous sommes un acteur de l’infrastructure-as-a-service et nous ne proposons pas de services de backup à proprement parlé. Nous laissons le soin à
nos clients de choisir les offres de sauvegarde disponibles depuis notre place de marché », indique d’emblée
David Chassan, directeur de la stratégie de 3DS Outscale.
En revanche, le fournisseur met à la disposition de ses
clients depuis 2015 Outscale Objet Storage, un service de
stockage objet, d’ailleurs certifié SecNumCloud, et HDS,
qui s’appuie sur le protocole S3. Selon David Chassan,
cette offre se distingue aussi par sa durabilité (annoncée de 99,9999999999 %) et par son accessibilité (depuis
PROFIL LINKEDIN
cutt.ly/linkedin-Chassan
DAVID CHASSAN,
directeur de la stratégie
de 3DS Outscale
« Depuis 2015, Outscale met
à la disposition de ses clients
un service de stockage objet. »
Internet via des requêtes API REST et compatible avec
les API standards du marché afin de faciliter son usage
par des outils standards comme Cyberduck, ou S3cmd).
« Nous ne facturons pas le trafic sortant, ce qui apporte
également plus de souplesse à nos clients », ajoute le
porte-parole. Parmi les clients qui utilisent déjà ce service, citons le gouvernement polynésien, l’application
StopCovid ou encore France Transfert. Ce dernier s’appuie en effet sur Outscale Objet Storage pour son propre
outil en ligne de transfert de fichiers volumineux, jusqu’à
20 Go, destiné à ses agents, un équivalent français de
WeTransfer !
50 / juin 2022
S
elon Xavier Perret, directeur de l’entité Azure
chez Microsoft France, Azure Backup assure,
depuis la console backup Center, la protection d’un large éventail de charges de travail,
notamment les machines virtuelles Azure exécutées
sur Windows et Linux, des lecteurs managés Azure,
des serveurs locaux SQL Server et SAP HANA sur
des machines virtuelles Azure, ainsi qu’Azure Files
et Azure Database pour PostgreSQL, sans oublier
le stockage objet dans Blob Azure. En fonction des
besoins de l’entreprise, Azure Backup est basé sur
quatre composants dont l’agent à installer sur les
machines à protéger, le DPM (System Center Data
Protection Manager) supporté nativement par
Azure, Azure Backup Server qui est bien adapté pour
sauvegarder les environnements complexes dans
Azure et la sauvegarde des machines virtuelles IaaS
dans Azure. Pour Fabien Medat, directeur développement marché Azure chez Microsoft France, trois
points différencient Azure Backup. Déjà cette notion
de localisation des données avec le choix des régions
comme LRS (stockage localement redondant) pour
répliquer les données trois fois dans la même région
(deux en France) et GRS (stockage géo-redondant)
qui assure en plus une réplication des données vers
une région secondaire distante de plusieurs centaines de kilomètres de l’emplacement principal
des données sources. Ensuite, le porte-parole de
Microsoft met en avant cette capacité de choisir le
compute et la partie stockage au sein de la même
région garantissant de meilleurs accès.
Une sécurité unifiée
et un monitoring centralisé
Enfin, le troisième point se place sur le bénéfice
d’une offre groupe unifiée à la fois sur la sécurité et
le monitoring centralisé. Azure Backup fournit des
fonctionnalités intégrées de supervision et d’alerte
dans un coffre Recovery Services. De plus, l’intégration récente de la partie Vault (Standard et/ou
Archive) à Azure Backup permet de disposer d’un
archivage plus sécurisé.
A noter que dans l’offre de l’éditeur, Azure Site Recovery (pour le plan de reprise d’activité après sinistre des charges de travail locales et les machines
virtuelles Azure) hérite aussi des mêmes techno-