LMI MAG 2 Mars 2020 - Magazine - Page 61
23%
38%
29%
2%
6%
Accéder au matériel et aux API sur les terminaux
Dans une question ouverte, les développeurs ont pu exprimer leurs besoins, ce qu’ils aimeraient pouvoir faire
que leur plateforme ne leur permet pas encore. Mozilla a
identifié 109 catégories parmi lesquels 7 reviennent plus
souvent. Ainsi 12,4% des personnes interrogées souhaitent
accéder au matériel et aux API sur les terminaux, tandis
que 8,6% réclament plus de compatibilité entre les navigateurs, en particulier dans le rendu de l’affichage entre
eux. L’accès au système de fichiers est demandé par 4,7%.
La performance, dont la rapidité sur les apps mobiles
natives dans les web apps est pointée par 3,4% des
répondants, avec un manque de performance JavaScript,
et une demande pour un navigateur Java ou Python. 3,4%
parlent du support des progressive web apps (PWA) et
3,3% évoquent des outils de debugging. Enfin, l’accès à
des API native est abordé par 3% des développeurs.
Chrome et Firefox en tête
Sur les inconvénients liés plus spécifiquement aux langages, 37,4% des sondés regrettent le manque de support
des moteurs pour des fonctionnalités particulières. Sur
HTML, 35,4% disent ne pas rencontrer de difficultés.
Concernant les navigateurs supportés par les développeurs, Chrome et Firefox arrivent en tête, celui de
Google dans 97,5% des cas, celui de Mozilla dans 88,6%.
Viennent ensuite Safari, 59,6%, Chrome pour Android,
57,8% et Edge, 57,3%.
© DR
RÉPARTITION DES RÉPONSES
PAR PAYS ET PAR DÉVELOPPEURS
L’enquête a été lancée de mi-juillet 2019 à août 2019.
Neuf pays ont contribué à 61,7% des réponses,
38% d’entre elles proviennent d’Europe, 29% d’Asie,
23% d’Amérique du Nord et centrale, 6% d’Amérique
du Sud, 2% d’Afrique et 2% d’Océanie.
La répartition par pays s’établit comme suit :
3,1%
17,9%
4,9%
6,2%
4,4%
7,7%
UKRAINE
8,2%
RUSSIE
5,7%
ROYAUME-UNI
3%
INDE
6%
ETATS-UNIS
9%
CANADA
12%
CHINE
15%
FRANCE
18%
ALLEMAGNE
à devoir supporter des navigateurs spécifiques, tels
qu’Internet Explorer 11. Juste derrière, les développeurs
déplorent les documentations inadéquates ou dépassées associées aux frameworks et aux bibliothèques
qu’ils doivent utiliser. Troisième point, l’évitement ou
la suppression d’une fonctionnalité qui n’opère pas sur
l’ensemble des navigateurs. Les questions de test sur les
différents navigateurs et les difficultés à obtenir la même
apparence et le même fonctionnement d’un design sur
l’ensemble des navigateurs constituent les quatrième et
cinquième points cités. Les développeurs pointent ensuite
les bugs que l’on ne trouve pas pendant le test et le fait
d’obligatoirement supporter différents frameworks
pour le même code source. Ils doivent par ailleurs se
maintenir au courant d’un grand nombre d’outils et de
frameworks. Enfin, pour clore ce top 10, ils mettent en
avant d’une part la difficulté à gérer les données des
utilisateurs en conformité avec les lois et règlements en
vigueur et d’autre part, la complexité à mettre en œuvre
les mesures de sécurité.
2%
3,6%
Concernant le profil des répondants, plus de 57%
sont des développeurs full stack œuvrant à la fois
sur le front-end et le back-end des développements
web. Parmi ceux exerçant en front-end, 43%
travaillent surtout en JavaScript et 33,3% recourent
principalement à CSS et HTML. Seuls 11,7%
se focalisent sur le back-end. [Lire l’intégralité
sur lemondeinformatique.fr]
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