LMi-MAG 6 Mars 2021 - Flipbook - Page 57
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désormais 2 200 personnes,
avec des demandes de cas
Replay webconférence CIO d’usage, de fonctionnalités, et
plus encore. En bref, en basculant tout son code en open
source, Yugabyte n’a subi
aucune perte de revenus et
l’entreprise a amélioré consicutt.ly/it-et-finops
dérablement l’adoption (et a
donc généré des revenus bien
plus importants). En fait, ce modèle présente beaucoup
d’avantages, et pas seulement sur le plan des revenus.
LE DSI, ENTRE
ACHETEUR IT ET FINOPS
Abandonner le modèle open core
Début 2019, avant le passage au 100% open source,
l’entreprise Yugabyte comptait environ 6 000 clusters.
Fin 2019, elle en comptait 64 000.
qui permettrait à ces clients de faire fonctionner la base
de données de manière fiable en production, était en réalité la chose la plus précieuse », explique M. Ranganathan.
La décision du tout open source était prise.
Ouvert et rentable
Si vous commencez à fournir le produit gratuitement, il
est naturel de penser que les ventes vont ralentir. Mais
c’est le contraire qui s’est produit (parce que, comme l’a
fait remarquer Karthik Ranganathan, le produit n’est pas
le logiciel, mais plutôt la capacité opérationnelle du logiciel). « Donc, côté commercial, aucun client de notre
pipeline ne nous a quittés, et l’adoption a grimpé de manière phénoménale », ajoute-t-il. Pour rendre les choses
plus concrètes, j’ai demandé au cofondateur et directeur technique de Yugabyte de livrer quelques chiffres.
Pour mesurer sa popularité, l’éditeur s’est intéressé à
deux indicateurs en particulier : la création de clusters
Yugabyte (une indication de l’adoption) et l’activité sur le
canal communautaire Slack (l’engagement étant une indication de l’usage en production). Début 2019, avant le
passage au 100% open source, Yugabyte comptait environ
6 000 clusters (et aucun canal Slack). Fin 2019, l’entreprise
comptait environ 64 000 clusters (soit dix fois plus), et
650 personnes dans le canal Slack. L’équipe de Yugabyte
était satisfaite des résultats.
Au départ, dans ses prévisions, l’entreprise espérait multiplier par quatre son nombre de clusters en 2020. Or, à
la mi-décembre, celui-ci avait atteint près de 600 000,
et laissant présager une multiplication par dix avant la fin
de l’année 2020. Quant à l’activité de Slack, elle compte
J’avais indiqué plus haut que l’éditeur avait commencé
par un modèle open core, mélangeant des logiciels propriétaires et des logiciels open source. Selon Karthik
Ranganathan, il s’avère que cette approche est compliquée à mettre en œuvre d’un point de vue technique et
juridique : « Nous n’aimions pas beaucoup cette solution,
parce qu’elle n’était pas claire. Le mélange est un frein
psychologique très important pour l’utilisateur parce
qu’il ne sait pas quelles fonctionnalités sont incluses avec
l’un ou l’autre groupe. Personne n’a le temps de parcourir
tous les dossiers, et l’aspect juridique se complique. Pour
chaque fonctionnalité, il faut décider à quel groupe appartient le code, Entreprise ou Communauté. Et le CI/CD
pour les correctifs communautaires doit suivre un processus plus complexe. D’autre part, la question se pose
toujours de savoir si nous devons reproduire ce CI/CD
sophistiqué pour l’autre portion de code. [Lire l’intégralité de l’article sur lemondeinformatique.fr]
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