LMi-MAG 7 Juin 2021 - Flipbook - Page 19
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PROFIL LINKEDIN
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cela a du sens sur des domaines thématisés que l'on porte
comme le transport, la santé... où l’on a plus de force en
étant plus grand. D'ailleurs nos confrères d'autres régions fédèrent des membres qui s'y retrouvent, comme
à Poitiers portant l'EdTech auprès d'un acteur poitevin.
En termes de thématiques, comment sont-elles
traitées et quel bilan tirez-vous des travaux
effectués et évolutions à venir ?
« Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a beaucoup de circulation
de compétences entre nos domaines d'expertises »,
Agnès Passault, présidente de Digital Aquitaine.
au Covid. On a aussi fait des open cafés avec, tous les
jours, des discussions comme on aurait pu le faire en
poussant la porte du café du coin pour se retrouver. Tout
s'est organisé en virtuel depuis le premier confinement.
Il y a quelque temps, on a pu se retrouver avec les gestes
barrière. Au mois de juillet, on a fait un CA en mixte.
Cela a aussi des vertus, car on a eu la participation de
gens plus éloignés dans la grande région qui parfois ne
venaient pas à cause des deux heures de route, et qui
se sont moins posé la question de participer. On a fait
un digital meeting pour que les gens se rencontrent
avec des rendez-vous BtoB au mois de novembre pour
reconstruire des liens individuels. Ce qui manque très
clairement, c'est l'effet café-cocktail, des discussions et
tous ces petits échanges informels que l'on fait en annexe
qui sont beaucoup moins faciles à construire. Il nous
tarde à tous de revenir à des échanges physiques.
Dans les mois qui viennent allez-vous attendre
pour organiser des événements physiques ?
AP : Il faut être prudent. Jusqu'à l'été, on attend. Tout ce
qui est organisé l'est en distanciel. Si on fait des choses
en réel, je pense que ce sera sur la deuxième partie de
l'année.
AP : Aujourd’hui, le numérique est devenu un sujet
transverse qui est trop large. Tout le monde fait du numérique, toutes les entreprises en ont besoin mais différemment selon que l'on soit e-commerçant, industriel
ou professionnel de santé. Cette notion de thématisation
et de spécialisation a vraiment du sens pour faire progresser les acteurs du numérique qui se spécialisent.
Digital Aquitaine a été créé sur cette base-là. Le dernier
domex, IA et science de la donnée, est plus transverse.
Ce qui est intéressant, c'est qu'il y a beaucoup de circulation de compétences entre nos domaines d'expertises.
Faire des événements transverses avec des gens très
spécialisés dans un domaine, c'est une richesse, mais
on n'est pas encore allé jusqu'au bout de ce que l'on peut
faire là-dessus. Digital Aquitaine est encore jeune, mais
commence pleinement à profiter d'événements interdomex où des gens partagent des projets et viennent
chercher des compétences très fortes. [Lire l'intégralité
de l'entretien sur lemondeinformatique.fr]
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Est-ce facile de fédérer les incitatives digitales
quand on s'adresse à des populations aussi
larges, de la Vendée jusqu'au Pays basque ?
AP : Il y a plusieurs niveaux. Sur la proximité networking,
c'est compliqué, il y quand même d'autres clusters dont
le SPN en Poitou-Charentes et Aliptic en région Limousin
qui ont des actions de proximité sur leur territoire. Mais
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