LMi-MAG 9 Sept 2021 - Flipbook - Page 19
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PROFIL LINKEDIN
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nant reporting, visualisation, analytique et IA à travers
une interface de conversation no-code.
« Tout ce qu’un humain peut voir, nous pouvons entraîner
un ordinateur à le voir aussi et à l’identifier », Jim Goodnight,
CEO et cofondateur de SAS.
bénéficier d’une chirurgie vitale. Aux Etats-Unis, c’est
dans la recherche sur les cultures que la technologie est
exploitée (l’analyse des données agricoles a constitué
l’un des premiers projets de SAS il y a plus de quarante
ans). « Tout ce qu’un humain peut voir, nous pouvons
entraîner un ordinateur à le voir aussi et à l’identifier. »
Ainsi, l’initiative Rainforest de SAS, en partenariat avec
IIASA (International Institute for Applied Systems Analysis), utilise les capacités de visualisation de l’IA pour
évaluer l’amplitude des dommages entraînés par la déforestation de la forêt amazonienne, à partir de photos
aériennes et satellite. Ici, la participation de chacun a
été sollicitée pour que l’œil humain aide le modèle à
apprendre à détecter ce qu’il n’a pas encore appris à
reconnaître. Identification aérienne également sur le
réseau électrique pour surveiller l’impact de la pousse
des arbres au-dessous des pylônes. « Nous entraînons
des drones qui survolent ces parcours recherchant la végétation sur laquelle les entreprises doivent intervenir »,
décrit le dirigeant de SAS.
« La plupart des modèles d’IA sont similaires
aux modèles statistiques »
Parmi les applications du machine learning, les entreprises adoptent aussi la technologie de chatbot de SAS
pour créer des agents de conversation en interne plutôt
que d’en sous-traiter le développement. « On voit apparaître de plus en plus de bots basés sur cette technologie », indique le CEO. Parmi les exemples récents,
outre-Atlantique, SAS a notamment développé avec
l’ITRC (Identity Theft Resource Center) un assistant
virtuel pour aider les victimes de fraude et de vol. Les
chatbots interagissent avec l’écosystème Viya en combi-
Pour Jim Goodnight, pionnier de l’analytique, l’IA vient
apporter un autre niveau de profondeur à l’analyse de
données. Elle excelle dans le domaine de la voix, transformée en texte, et du texte vers la voix, en utilisant pour
le faire des réseaux neuronaux profonds, très complexes.
La plupart des modèles d’IA sont identiques aux modèles
statistiques, indique le CEO. « Les réseaux neuronaux
sont très similaires aux modèles non linéaires que nous
avons faits pendant des années », décrit-il.
Une ouverture au cloud public engagée
avec Azure
Autour de sa plateforme Viya, SAS développe une approche multicloud. L’éditeur a d’abord noué l’an dernier
un partenariat important avec Microsoft, en retenant
Azure comme cloud de référence. Plus récemment, en
mai, il a étendu son support des clouds publics à AWS
et Google Cloud. « Nous allons réaliser de plus en plus
d’intégration avec eux », annonce Jim Goodnight en soulignant l’effort de R&D requis pour prendre en charge les
différentes technologies d’infrastructure en présence. Le
choix d’environnements couverts inclut aussi le support
de la plateforme Red Hat OpenShift basée sur Kubernetes
pour les déploiements hybrides. [Lire l'intégralité de
l'entretien sur lemondeinformatique.fr]
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