LMi-MAG 9 Sept 2021 - Flipbook - Page 17
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Il y a aussi des chantiers en cours sur
la résilience digitale, l'inclusion solidaire,
l'innovation, l'entrepreneuriat... Est-ce que l'on
peut en savoir plus sur le plan stratégique 2025 ?
SDZ : Oui, je vais vous en parler. Il y a notamment deux
axes qui me tiennent à cœur : l’innovation et la solidarité.
ADN Ouest a créé un fonds de dotation qui soutient des
projets d’intérêt général utilisant le numérique afin
d’avoir un impact positif sur le territoire, et qui visent
à favoriser l’inclusion et l’émancipation des personnes.
Depuis sa création, une vingtaine de projets ont été soutenus, et on a lancé pour la première fois en juin dernier
un appel à projets dans ce domaine grâce à un nombre
d’entreprises mécènes très important. C’est un volet que
l’on veut continuer à développer, notamment en incluant
du mécénat de compétences. Aujourd’hui, on sollicite les
entreprises pour l’aspect financement et là on va s’ouvrir
au mécénat de compétences. C’est un point vraiment qui
me tient à cœur parce que, en tant que professionnelle
du numérique, je suis vraiment convaincue qu’associer
numérique et solidarité, c’est essentiel. Même si le numérique est quasiment incontournable, il y a encore
vraiment des pans entiers de la société où c’est un facteur d’exclusion. Et donc j’aimerais que l’on soit plutôt
un fabuleux vecteur d’émancipation.
Sur l’aspect innovation, on a créé ce que l’on appelle un
accélérateur, ADN Booster, qui permet d’accompagner les
start-up du territoire dans une aventure entrepreneuriale riche et personnalisée pendant six mois où on leur
fait en gros une quinzaine d’audits qui peuvent prendre la
forme d’ateliers, de workshops, d’événements... Et aussi
de pouvoir s’intégrer durablement dans l’écosystème,
c’est vraiment cela notre objectif. Sur cette question
de l’innovation, au-delà de l’aspect accompagnement
des start-up, on veut améliorer l’accès au financement
dans le Grand Ouest. Et notre ambition aussi est de créer
des learning expeditions pour nos adhérents, qui sont
au nombre de 600, une croissance importante même en
2020 avec la crise du Covid. On veut en profiter pour tirer des enseignements de cette période, ouvrir des tiers
lieux et augmenter notre part de distanciel, qui était d’un
tiers pendant la crise, mais j’aimerais que l’on monte
à 50 %.
Vous annoncez monter la part de distanciel
à 50 % ce qui est assez important, mais cela
ne risque-t-il pas de se faire au détriment
des relations physiques qui sont quand même
dans l’ADN d'ADN Ouest ?
SDZ : L’idée, c’est d’y aller progressivement, on va plutôt
remplacer du physique par du distanciel. [Lire l’intégralité
de l’entretien sur lemondeinformatique.fr]
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« ADN Booster permet d’accompagner les start-up du territoire dans
une aventure entrepreneuriale riche et personnalisée », Safia D'Ziri,
directrice des solutions numériques du département de Loire-Atlantique.
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