LMi-MAG SP avril - Flipbook - Page 11
© Bruno Levy
d'équipements qui était déjà très élevé et qui a permis
de fonctionner de manière relativement fluide. Même s'il
a fallu augmenter les capacités puisqu'en début de crise,
seulement un tiers des agents pouvaient se connecter
simultanément. Ce qui était très largement suffisant en
dehors du contexte de crise ne l'était donc plus et on a
rapidement dû monter les capacités pour permettre à
tous les agents du ministère de se connecter en simultané à distance, qu'ils soient dans les locaux du ministère,
chez eux, en déplacement...
« On regarde Bleu et d'autres offres quand elles seront
disponibles et opérationnelles pour prévoir une bascule
le moment venu », Hélène Brisset, directrice Dinum.
Comment s'articulent les équipes entre l'interne
et le recours à des ressources externes ?
HB : Il y a une vraie complémentarité. On essaie vraiment
de piloter, de porter toutes les fonctions, en tout cas les
plus stratégiques, avec une capacité de développement
qui se renforce d'année en année, notamment au sein de
notre fabrique numérique, qui est une des fiertés de la direction. Elle a produit de beaux projets comme le code du
travail numérique ou l'application « 1 000 premiers jours »
pour aider les jeunes parents. On travaille aussi avec un
certain nombre de prestataires infogérants, supports de
proximité et d'autres en appui pour le développement,
l'UX voire des fonctions de bizdev (NDLR. responsable
développement) étroitement liés à la fabrique numérique.
On travaille avec de vrais expertises internes et des appuis
externes aussi mobilisés sur différents champs métiers.
Comment votre organisation a traversé la crise
sanitaire et s’est adaptée au virage du télétravail ?
HB : Cela s'est plutôt très bien passé même si effectivement la crise du Covid a fortement secoué les organisations. On est un petit peu joueur parce que l'on avait mis
en place la nouvelle organisation en janvier 2020. Donc
la création de la direction du numérique a eu lieu trois
mois avant le début de la crise sanitaire, avec une montée en puissance immédiate du travail à distance. On a
fonctionné en tout cas pendant le premier confinement
quasiment à 100% à distance, en support de l'ensemble
des organisations du ministère, avec un déploiement
Cela a permis de confirmer que la nouvelle organisation
a tenu et que les agents étaient extrêmement mobilisés et engagés. Dans toute cette complexité que l'on vit
aujourd'hui et que l'on continue à vivre avec Omicron
maintenant, il y a quand même eu des effets positifs,
voire très positifs sur la prise de conscience de l'importance du numérique. Donc cela a été un accélérateur
des usages, malgré des difficultés quotidiennes avec
lesquelles il faut vivre pour de nombreuses personnes.
Le passage au télétravail à 100% a-t-il eu
des impacts sur votre roadmap et vos projets ?
HB : Il y a eu surtout des nouveaux projets urgents, en
appui au centre de crise sanitaire par exemple sur la
consolidation des tableaux de bord des données. Les
chiffres qui étaient présentés dans les conférences de
presse quotidiennes étaient notamment construits avec
la Dress, qui est notre service statistique ministériel,
mais aussi grâce à un engagement très fort des agents de
la Dinum. Il y a eu beaucoup de sujets de développement
spécifique justement en appui à la crise sanitaire ou des
sujets autour de l'activité partielle. [Lire l'intégralité de
l'entretien sur lemondeinformatique.fr]
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