LMI-MAG1 DEC 2019 - Magazine - Page 16
ENTRETIEN
Armelle L’HOIR
« ACCOMPAGNER
LA TRANSFORMATION
DES ACADÉMIES »
Armelle L’Hoir a plusieurs cordes à son arc. Responsable du département innovation
et modernisation de l’académie de Reims et présidente de Numica, elle revient sur
ses grands projets professionnels et ses ambitions pour l’association.
Jacques Cheminat
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre poste
et vos missions au sein de l'académie de Reims ?
Armelle L’Hoir : Je suis chargée d’une part de
manager les ressources mobilisées pour la conduite des
développements et la mise en œuvre des projets applicatifs
au niveau académique. Cela passe par de l’assistance à
la maîtrise d’ouvrage pour la rédaction de cahiers des
charges à de l’accompagnement au changement. J’ai
ensuite la responsabilité de l’élaboration et de la mise
en œuvre du plan qualité et de la modernisation de
la DSI. Celle-ci comprend entre autres la définition
du catalogue de services et l’accompagnement à la
formalisation des processus métiers. Par ailleurs, je
m'occupe de toute la communication de la DSI avec un
document d’information bimensuel et une page dédiée
aux systèmes d’information sur l’intranet de l’académie.
Enfin, je participe à l’élaboration de la stratégie des
systèmes d’information au niveau académique.
Sur quels projets œuvrez-vous aujourd’hui ?
AL : Mes équipes travaillent sur un socle commun d’ap-
plications pour les rendre plus facilement paramétrables
et diffusables dans les autres académies comme celles
du Grand Est (Strasbourg ou Nancy-Metz) ou dans des
académies sur le territoire national. Cet effort s’inscrit
dans le cadre de la mutualisation des académies. Nous
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sommes aussi mobilisés sur des projets en lien avec les
RH non couverts au niveau national. De même, nous
poursuivons le déploiement du logiciel de gestion des
activités SI. Mais notre gros projet actuellement est la
mise en œuvre du RGPD au sein de nos développements
avec la gestion des recueils de consentement s’il y a
lieu et la création de conditions générales d’utilisation
que l’on souhaiterait rendre communes sur toutes nos
applications et de façon paramétrables.
Pour vous occuper de ces programmes,
sur quelles équipes vous appuyez-vous ?
AL : Aujourd’hui la DSI comprend un peu plus de soixante
personnes réparties au sein de cinq départements : un
est dédié à la relation avec les usagers, un autre s’occupe
des relations territoriales, un département est consacré
au SI métiers et décisionnel, il y a un département
infrastructure, et le mien lié à l’innovation et à la
modernisation. Au sein de ce département, nous avons
six développeurs pour les applications et une personne en
charge de la gestion d’applications transverses.
Quels sont les chantiers prioritaires en 2020 ?
AL : Il y en a trois pour l’année prochaine. Le premier
est l’accompagnement de la transformation territoriale
des académies pour préparer l’échelon régional dans nos