LMi-MAG14 juillet - Flipbook - Page 23
Avec l’avènement
du NoSQL au début
des années 2000,
les développeurs ont
commencé à décider
des technologies qu’ils
voulaient utiliser.
Pour certaines bases de données, on veut des capacités
garanties, et pour d’autres, les capacités pourront monter en puissance et redescendre. Nous allons observer les
clients et travailler avec eux pour déterminer ce qu’ils
veulent.
En dehors du serverless, quelles sont
les récentes et prochaines évolutions
fonctionnelles de MongoDB ?
MP : Parmi les plus récentes, il y a la capacité à traiter des
séries temporelles au sein de la même base de données
en même temps que les autres données. Il n’y a pas besoin d’un data store distinct. Lors d’une de ses récentes
conférences, AWS a mentionné qu’ils avaient quelque
chose comme dix-sept bases de données. Nous sommes
catégoriquement opposés à cette approche. Nous croyons
que, même s’il est bien de donner à chacun ses propres
outils, cela ne fait que créer une charge avec le besoin de
relier entre elles toutes ces bases de données. Et, au lieu
de faire cela, nous pensons que nous pouvons tout réunir au sein d’une expérience agréable. Nous offrons aussi
des capacités de traitement en colonnes pour les séries
temporelles et nous allons continuer à offrir de plus en
plus de capacités analytiques dans notre base de données
principale. L’autre direction que nous prenons, et que
nous continuons à améliorer version après version, c’est
le search. Sur les appareils mobiles que nous avons tous
sur nous, chaque application a une barre de recherche.
Et donc, plutôt que d’obliger les gens à s’occuper de la
recherche, de l’analytique et de la synchronisation avec les
mobiles et à faire toute cette plomberie, nous prenons en
charge le gros du travail indifférencié pour nos clients. Et
nous pensons que c’est dans cette direction que va aller
le marché des bases de données. Nous nous sommes dit,
comment l’évolution va-t-elle se faire ? Dans les années
1980, ce qui remonte à loin pour beaucoup de vos lecteurs, nous avions une architecture à trois niveaux avec
des applications clientes, des serveurs back-end et une
base de données au troisième niveau. Ce que nous faisons, c’est renforcer l’importance de ce troisième niveau
qui ne peut plus être seulement persistant. Ce troisième
niveau doit prendre en charge les fonctions de recherche,
l’analytique, il doit faire tout cela à la fois. La seule chose
qui différenciait vraiment ce troisième niveau dans les
années 80 et 90, c’était qu’il ne pouvait jamais tomber.
Et nous apportons ces engagements SLA d’entreprise à
l’ensemble de ce troisième niveau. Et pour être très direct, il n’est pas possible que chaque entreprise puisse
créer la plomberie entre toutes les composantes de ce
troisième niveau tout en ayant ces 99,99% ou 99,999% de
disponibilité et de fiabilité que nous pouvons fournir.
Donc, c’est vraiment là que nous voyons le marché aller,
c’est dans le développement de ce troisième niveau pour
qu’il devienne tellement plus que ce qu’il n’a jamais été.
Quels sont les principaux défis à relever
pour les CIO, les CTO et les développeurs
actuellement ?
MP : Il est surprenant de constater que les problèmes
auxquels font face les CIO et CTO en ce moment sont
principalement d’ordre culturel. Il s’agit de s’adapter
à un nouvel environnement de travail où les gens travaillent à distance et où les équipes doivent évoluer plus
rapidement qu’elles ne l’ont jamais fait. Elles doivent
être capables d'adopter de nouvelles technologies en
toute sécurité psychologique. [Lire l'intégralité de l'entretien sur lemondeinformatique.fr]
APPROFONDIR
ÉCOUTER EN LIGNE
Entretien/Podcast
cutt.ly/podcast-Porter
LIRE EN LIGNE
Entretien
cutt.ly/article-Porter
23