LMi-MAG14 juillet - Flipbook - Page 9
to et du vin du Douros. Il y a également eu une volonté
de s’implanter aux Etats-Unis, avec cinq domaines en
Californie. Et autour de ces sociétés de production gravitent des filiales de distribution, aux Etats-Unis, en Angleterre, en France. L’Angleterre et la Suisse sont des pays
importants pour notre activité, toujours autour du vin.
La dernière diversification du groupe est l’acquisition, il
y a quelques années, d’un hôtel cinq étoiles à Val-d’Isère,
le Christiania. Donc, il y a une diversification qui permet
d’élargir l’éventail de la maison.
Combien de personnes travaillent à la DSI
et comment êtes-vous structurés ?
NM : Globalement, la direction informatique des champagnes Louis Roederer est une organisation principalement axée sur le périmètre français, puisque l’ensemble
des filiales françaises sont interconnectées sur le même
réseau. Par contre, les filiales internationales, elles, sont
un peu plus indépendantes parce qu’aujourd’hui on a une
équipe de dix personnes et nous ne sommes pas assez
nombreux pour manager l’ensemble du groupe à l’international avec les problématiques de 24/7, les décalages
horaires... Nous nous occupons principalement de la
France et j’ai un rôle de schéma directeur ou de conseil
sur les orientations et la stratégie informatique. Pour
les filiales internationales, nous nous appuyons sur un
réseau de partenaires locaux. Et cela nous convient bien
et répond aux attentes de nos filiales.
Avez-vous des ressources déportées :
des portails avec un cloud ou un multicloud
ou alors hybride?
NM : Nous sommes une très vieille maison avec de vieilles
traditions. Et, même si nous savons très bien qu’il y a un
mouvement vers le cloud qui va être difficile à contrer,
aujourd’hui nous hébergeons en local la quasi-totalité
de nos applications entreprise. Seules quelques applications qui nous ont semblé être pertinentes à mettre dans
le cloud le sont, comme la gestion des RH ou un outil
de gestion du vignoble. Nous devons être flexibles avec
l’arrivée des capteurs IoT et, donc, il nous a semblé plus
pertinent de le mettre dans le cloud qu’en local.
Il s’agit de surveiller l'humidité ?
NM : C’est un milieu qui évolue énormément. Ça n’a pas
bougé pendant de longues années et là nous commençons
à faire entrer de la technologie dans le vignoble. C’est désormais plus simple d’interconnecter les systèmes quand
on a des solutions cloud computing.
Combien d'hectares sont aujourd’hui managés ?
Aujourd’hui,
nous menons
une réflexion sur
l’enrichissement
de l’organisation
du télétravail.
NM : La maison Champagne Louis Roederer possède
240 hectares en propriété. Et chaque maison, chaque
filiale a aussi son vignoble en propre, cela nous permet
d’être autosuffisant à hauteur d’à peu près 80 %.
Avez-vous aussi des outils en mode SaaS ?
Et avez-vous spécifiquement développé
des applications conteneurisées pour vous
pour les hébergées dans le cloud ?
NM : Oui, pour le SaaS. Mais non pour le développement
d’applications spécifiques. Aujourd’hui, comme je le disais, la pression est forte. Mais ce n’est pas une volonté de
résister, c’est une question de se dire que nous maîtrisons
mieux les choses qui sont chez nous plutôt qu’à l’extérieur. Donc, aujourd’hui, nous avons des développements
autour des besoins de la maison.
Une grosse tendance aujourd'hui pour
le stockage, notamment avec le cloud,
est d’essayer d'améliorer la résilience contre
toutes les cyberattaques envers les entreprises,
que ce soit dans le secteur public ou privé.
Est-ce une chose que vous regardez
pour sécuriser votre sauvegarde et votre
archivage ? Ou alors restez-vous encore
sur du traditionnel pour cette partie ?
NM : C’est une bonne question qui a fait l’objet d’une
grosse réflexion il y a plusieurs mois au niveau de notre
DSI. Nous avons décidé de mettre un beau projet en place
avec Dell avec qui nous avons mené la refonte complète
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DE L’ENTRETIEN
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