LMi-MAG15 sept - Flipbook - Page 25
© Wells Fargo
Aujourd’hui, Wells Fargo collabore avec le groupe de recherche MIT-IBM afin d’explorer et de tester des calculs
mathématiques avec des techniques quantiques. Les
expériences portent notamment sur des approches des
mathématiques vectorielles et de l’algèbre linéaire généralisée. Comme exemple de cas d’usage, le DSI cite le
recalcul rapide du prix d’un grand livre de transactions
effectué en parallèle. Il est plus efficace en s’appuyant
sur l’écosystème quantique. D’autres cas d’usage peuvent
intéresser le secteur financier, par exemple, l’exploitation
des capacités de modélisation des données pour traiter
les structures de données complexes sur lesquelles reposent les systèmes de détection des fraudes. Quand ils
sont défaillants, les mécanismes de détection des fraudes
peuvent retarder de plusieurs semaines l’intégration des
clients. L’informatique quantique devrait réduire considérablement ces délais de traitement. M. Mehta fait remarquer que Wells Fargo se concentre sur les aspects
utilitaires de l’informatique quantique. « Nous participons à la recherche quantique pour aider à valider des
cas d’usage dans le secteur des services financiers qui
pourront en bénéficier. Nous ne faisons pas de recherche
fondamentale pure, par exemple, nous n’essayons pas de
construire une infrastructure quantique physique », précise le DSI.
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« Il ne faudra plus que quelques minutes pour mettre en place
un réseau global contre plusieurs jours aujourd’hui », Chintan Mehta,
CIO de la division de Digital Technology & Innovation chez Wells Fargo.
dans tous les secteurs, dépend des calculs d’algèbre linéaire pour former des milliards de nœuds. « L’informatique quantique accélère ce processus de manière
exponentielle », déclare M. Mehta. « Il ne faudra plus que
quelques minutes pour mettre en place un réseau global
contre plusieurs jours aujourd’hui », ajoute-il.
Les promesses du quantique
Des inconnues connues
L’informatique traditionnelle repose sur l’arithmétique
binaire, facilement traitable par les puces. Les ordinateurs conventionnels ont fait des progrès en entassant
davantage de transistors dans des circuits intégrés toujours plus petits. L’informatique quantique bouleverse
les règles du jeu en faisant appel à ce que l’on appelle un
qubit (l’équivalent quantique d’un bit), capable d’adopter plusieurs états autres que le 0 ou le 1 du binaire. La
puissance des systèmes quantiques croît de manière exponentielle, ce qui signifie qu’un système théorique de
200 qubits sera 2 200 fois plus puissant qu’un système
de 100 qubits.
« Malgré les promesses de la technologie quantique, l’un
des défis à relever pour travailler avec cette technologie
réside dans les nombreuses inconnues », fait remarquer
M. Mehta. [Lire l’intégralité de l’article sur lemondeinformatique.fr]
Les ordinateurs quantiques pourraient donc s’attaquer à des problèmes que leur homologue traditionnels
n’ont tout simplement pas la capacité de résoudre, par
exemple, les problèmes à multivariables complexes basées sur les probabilités et la modélisation de scénarios
hypothétiques. Ils pourraient contribuer à résoudre
des problèmes comme ceux que posent les applications
d’aide à la conduite, quand il faut choisir des alternatives aux itinéraires encombrés qui créent ensuite de
nouveaux embouteillages. L’optimisation du trafic par
l’informatique quantique permet de le résoudre en calculant toutes les possibilités en même temps. Un grand
réseau neuronal, à la base de nombreux calculs avancés
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