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Si ces versions managées de Kubernetes peuvent contribuer à alléger la charge des équipes de la plateforme
Mercedes-Benz Tech Innovation, les équipes chargées
des applications ont encore besoin d’aide pour passer
aux conteneurs et à Kubernetes.
Des « Golden paths », en l’occurrence les diagrammes de
Helm, pourraient apporter une solution pour accélérer
les progrès dans ce domaine. Ils pourraient être utilisés
comme modèles pour certaines fonctionnalités, comme
la gestion des identités et des accès, afin de ne pas répéter le même travail dans différentes équipes. « Nous
devons fournir des chemins d’or et d’autres éléments
en tant que service afin de réduire la charge cognitive
et permettre aux équipes d’exceller dans ce qu’elles font
le mieux : créer de la valeur commerciale », a précisé
M. Müller. Évidemment, les niveaux de maturité varient
d’une équipe d’application à l’autre, et M. Müller considère que son rôle consiste à leur offrir un environnement
sûr dans lequel ils peuvent apprendre. « Une fois que ces
équipes auront atteint un niveau de maturité suffisant,
elles pourront passer au cloud », a-t-il ajouté. A l’aide
de techniques de sourcing interne, Mercedes-Benz Tech
Innovation gère ensuite certains de ces chemins d’or,
tandis que d’autres se trouvent dans ce que M. Müller
appelle « un stade communautaire », en attente de validation. Idéalement, ces chemins d’or pourraient être
codifiés dans une plateforme semblable à la plateforme
Backstage Software Catalog créée par Spotify. M. Müller dit qu’ils travaillent actuellement sur « la preuve de
concept d’un portail central de développeurs intégrant
tous les services, mais nous n’en sommes pas encore là ».
PROFIL LINKEDIN
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Sabine Wolz, Product Manager chez Mercedez-Benz, est venue
témoigner de son utilisation de K8’s lors de la dernière KubeCon 2022
à Valence, en Espagne.
frastructure sous-jacente sans nécessairement qu’elles
aient besoin d’une expertise approfondie. « Certaines
équipes travaillent encore sur des machines virtuelles
et commencent à passer à un cluster Kubernetes. Elles
doivent fractionner leur monolithe, comprendre comment les transactions sont gérées, penser à la communication asynchrone, et comprendre comment Kubernetes
fonctionne. Cette étape est difficile, c’est pourquoi il faut
les aider et ne pas les laisser seuls. »
« Tout maîtriser en profondeur »
« Kubernetes reste difficile, c’est pourquoi il ne faut pas
que les équipes DevOps et de développeurs soient livrées
à elles-mêmes », a souligné Sabine Wolz, responsable de
produits chez Mercedes-Benz Tech Innovation, lors de
son intervention à la KubeCon Europe. Cependant, Peter
Müller croit fermement que ce sont surtout les équipes
d’application qui vont devoir se confronter à la courbe
d’apprentissage et non les équipes de plateforme. « La
gestion de Kubernetes est difficile si l’on n’est pas complètement dedans. Donc, si nous choisissons de le gérer,
nous devons tout maîtriser en profondeur, si bien que
pour nous, au final ce n’est pas difficile de gérer Kubernetes », a encore déclaré l’expert principal de Mercedes-Benz Tech Innovation. « L’utilisation de Kubernetes
pour les projets applicatifs reste difficile. Consommer
Kubernetes en tant qu’équipe DevOps est parfois difficile », a-t-il ajouté. M. Müller espère que son équipe de
plateforme se distinguera dans l’aide qu’elle pourra apporter aux équipes d’application pour comprendre l’in-
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