LMi-MAG15 sept - Flipbook - Page 46
GUIDE D’ACHAT
document que celui utilisé dans leur code d’application. Chaque document est différent et peut comporter un nombre de champs variable, la taille et le contenu
de chaque document varient également. Ce type de base
de données est utilisé pour les applications qui gèrent du
caching et du contenu (des données clients à la gestion
de catalogue produits). Pour Hervé Oliny, Solutions Engineering Southern Europe chez Couchbase, une base de
données documentaire répond à une très grande diversité d’usages grâce entre autres à sa flexibilité et à son
évolution. Un avis que partage Jérôme Delozière, senior
vice-président Continental Europe & Middle East chez
MongoDB, qui parle même de bases de données généralistes répondant à tout type de cas d’usages.
© Gerd Altmann - Pixabay
Base de données NoSQL
Colonnes ou graphe
Citons ensuite les bases de données orientées colonnes,
comme Cassandra (projet lancé par Facebook en 2007),
idéales pour faire de la visualisation de données. Ces
dernières sont stockées sous forme de colonnes dynamiques, alors que dans la majorité des bases de données
relationnelles elles le sont en lignes. Enfin, les bases de
données orientées graphe (comme Neo4J, Oracle Graph
ou AWS Neptune) reposent, quant à elles, sur des graphes
à l’instar de l’architecture graphique des réseaux sociaux.
Elles sont d’ailleurs parfaitement adaptées à la modélisation des données connectées complexes que l’on retrouve dans une multitude de cas d’usages, de la santé,
à la finance en passant par la grande distribution et les
réseaux sociaux.
De plus en plus de bases en mode serverless
En outre, les bases de données NoSQL sont de plus en
plus proposées en mode managé (Database-as-a-Service
ou DBaaS) sans gestion du serveur (serverless). L’objectif des éditeurs est bien d’aider les développeurs à créer
des applications sans avoir à penser à l’infrastructure
de la base de données ou à la gestion des capacités. De
leur côté, les entreprises recherchent d’ailleurs à adopter une architecture serverless, car cette dernière réduit
les coûts de possession et de maintenance des serveurs.
Dans une configuration serverless, les entreprises délèguent la gestion des serveurs ou VM et ne paient que les
fonctions qu’elles utilisent, principalement le stockage
et le calcul. Bref, avec le serverless, il n’y a pas de mise à
l’échelle, toute l’évolutivité est opérée par le fournisseur.
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ET D’AUTRES BASES DE DONNÉES NOSQL…
D’autres bases de données sont aussi
à mettre dans la catégorie des NoSQL,
comme celles de type Time Series, à l’instar
de celles d’InfluxDB, de Grafana ou d’AWS
avec Timestream, ou encore d’Oracle
NoSQL Database For Time Series pour des
applications liées à l’IoT, la télémétrie, la
surveillance et même le DevOps. « Ce type
de base de données sert à stocker des flux
d’événements, comme des données issues
des capteurs permettant par la suite de
réaliser des requêtes très précises », souligne
Sébastien Stormacq, développeur senior
chez AWS. De même, il existe des bases
de données dites immuables permettant
notamment de tenir des journaux comptables
ou d’ajouter des données de tel à tel compte,
mais que l’on ne peut pas modifier. Proche
d’une blockchain dans son approche, Amazon
Quantum Ledger Database (QLDB) est par
exemple une base de données de registre
entièrement gérée, qui fournit un journal
des transactions transparent, immuable et
vérifiable par chiffrement appartenant à une
autorité centrale de confiance.
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