LMi-MAG16 Dec - Flipbook - Page 15
C’est un gros défi
de lancer un projet core
model sur 60 sites
très différents et avec
une équipe nouvelle.
exemple ce qui va changer sur la supply chain, leur présenter les processus et les outils cibles. Nous avons réalisé une cinquantaine de ces ateliers en trois ans. C'est
un enjeu clef d'essayer d'embarquer tout le monde et
d'expliquer autant que possible. Il ne faut pas hésiter à
se remettre en question à tout moment. Par exemple, à
l'issue du pilote, nous avons fait un retour d'expérience
et nous avons construit un nouveau kit de déploiement
et une méthodologie. Nous devons préparer l'avenir, la
phase de déploiement industriel. Ce sont des outils à
forte valeur ajoutée pour les clients internes, qui doivent
être déployés assez vite.
C'était un gros défi de lancer un projet avec des sites
à l'international de toutes tailles et très spécifiques et
finalement une équipe SI en majorité très récente chez
Mersen, mais je suis confiante. J'ai la chance d'avoir une
équipe solide et dynamique, car le rythme est important
et cela ne va pas s'arrêter avant quelques années. C'est
aussi une équipe diversifiée, venant d'horizons industriels assez différents. Nous nous adaptons en permanence, c'est aussi cette variété de sujets qui fait l'intérêt
de nos métiers IT.
Pour mettre en œuvre la refonte des SI, vous
avez complètement repensé l'organisation IT,
pour construire une vraie DSI groupe. Comment
s'est passée la mise en place de l'organisation
actuelle, alors même que démarrait en parallèle
le projet BUzIT ?
SG : Nous avons en effet commencé par construire l'or-
ganisation IT. Nous avons eu deux étapes de recrutement :
2019 et 2022. D'abord, le recrutement du management
puis des chefs de projets sur JDE, BO, etc. Nous avons
monté sept équipes en interne avec Inetum. Nous avons
embarqué les équipes historiques décentralisées, dont
l'une, basée à Boston, continue à assurer le maintien en
conditions opérationnelles du système en place. Nous les
avons fait monter en compétences sur le système cible,
et nous avons étoffé la DSI avec les expertises qui nous
manquaient. Hormis l'équipe projet fonctionnel et développement, nous avons aussi une équipe infrastructure,
une structure chargée de la qualité et de la sécurité du
SI. En 2022, nous avons étoffé l'organisation en place,
par exemple avec une structure dédiée à la gouvernance
et les méthodes, afin de me relayer sur les méthodes de
construction des outils de pilotage de projets ou la communication. Une telle structure me semblait clef pour
accélérer et supporter les déploiements.
Nous avons lancé un deuxième processus de recrutement en vue de la phase de déploiement, afin de pouvoir
mener en parallèle le run et le build. Nous avons déjà recruté une dizaine de personnes et nous avons la chance
d'avoir des prestataires de très bon niveau, mais il nous
manque encore quelques profils, dont un(e) administrateur(trice) Office 365. L'organisation actuelle est encore
très récente.
Que représente aujourd'hui la direction
des systèmes d'information de Mersen ?
SG : La DSI s'est centralisée. Elle gère aujourd'hui
les 98 implantations du groupe dans les 35 pays où
Mersen est présent, avec une grande diversité de structures : certains sites sont des ateliers d'une quinzaine
de personnes, tandis que d'autres comptent près de
1 000 collaborateurs. Cela représente environ 5 500 PC,
1 200 iPhones et 800 serveurs, mais nous sommes en
cours de rationalisation et d'externalisation de la partie
infrastructure. Environ 100 employés travaillent au sein
de la DSI, ainsi qu'une trentaine d'externes, soit près de
120 personnes sur l'IT. [Lire l’intégralité de l’entretien
sur lemondeinformatique.fr]
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