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ont découlé 70 à 80 cas pratiques supplémentaires.
« Désormais, Snowflake est l’outil principal dans notre
environnement big data », résume Loïc Giraud.
Parmi les solutions adoptées, Novartis précise qu’elle
utilise Snowpipe, le service d’alimentation de données
en continu de Snowflake, pour la gestion, le stockage
et le traitement de ses données. L’entreprise a également adopté la marketplace de l’éditeur, « principalement pour intégrer des données », affirme Loïc Giraud,
ajoutant que cela se révèle très avantageux : « Avant,
on achetait les données, mais nous devions les intégrer
nous-mêmes, alors que là elles sont déjà présentes. »
Une solution clé en main qui répond notamment à la
problématique des compétences IT. Alors que les profils
techniques se font denrée rare, la solution de Snowflake
y répond parfaitement. « Récupérer les données, les insérer et les qualifier, c’est du temps et de l’argent. Désormais, elles sont déjà prêtes, on a simplement à les
consommer. Le temps de documentation et de test dans
une entreprise pharmaceutique représente 30 % du budget d’un projet. Si on élimine cette partie-là, on peut tout
simplement délivrer des projets plus rapidement et c’est
également une économie de coûts pour le patient. »
A ce jour, Novartis fait partie de l’écosystème Snowflake,
et a à son compteur 70 cas d’usage en production et près
de 200 en différentes phases de développement et de
test. Les équipes qui travaillent avec la marketplace de
Snowflake sont toutefois en demande d’amélioration.
« Nous aimerions qu’il y ait plus de fournisseurs de données qui viennent intégrer les données. On essaie également de pousser un autre sujet dans leur roadmap, on
voudrait qu’ils travaillent sur la partie transactionnelle
pour pouvoir l’utiliser comme une base de données sur
les processus correspondants. Aujourd’hui, ils sont principalement sur la partie analytique », indique Loïc Giraud.
Des annonces qui vont dans le bon sens
Les demandes de Novartis ont été entendues puisque
lors de l’événement Snowflake Summit 2022, en juin, à
Las Vegas, la plateforme de gestion des données cloud a
annoncé avoir commencé à travailler sur la partie transactionnelle. « C’est quelque chose qui va beaucoup nous
aider », souligne Loïc Giraud. Cependant, il estime qu’il
y aurait encore de nombreuses améliorations à faire.
« Il y a certaines intégrations avec des outils externes
qu’il faudrait simplifier en se positionnant à l’épicentre
de l’écosystème de la data. Il faut qu’ils encouragent
les partenaires à fournir des solutions qui complètent
Snowflake et qui s’intègrent », commente-t-il. L’édition
2022 de cet événement a d’ailleurs été bénéfique puisque
plus de 200 partenaires étaient présents.
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cutt.ly/linkedin-Giraud
« Le temps de documentation et de test dans une entreprise
pharmaceutique représente 30 % du budget d’un projet »,
Loïc Giraud, senior vice president digital delivery de Novartis.
Avec le développement de solutions Snowflake, Novartis
espère répondre à une autre problématique. « Nous
nous intéressons à un autre sujet, à savoir comment des
utilisateurs finaux peuvent créer leurs produits au lieu
d’utiliser les ingénieurs informatiques. Pour cela, il faut
que l’on simplifie les technologies et qu’on les intègre de
façon que n’importe qui puisse les utiliser, j’appelle cela le
self-service development », poursuit cet ingénieur de formation. Avec 110 000 personnes réparties dans le monde,
l’entreprise pharmaceutique déclare que 80 % de son IT
est externalisé, ce qui représente 12 000 sous-traitants.
« Indépendamment du nombre de sous-traitants, le
nombre de cas à gérer continue à augmenter, ce n’est pas
viable d’accroître cette externalisation. [Lire l’intégralité
de l’article sur lemondeinformatique.fr]
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