LMi-MAG17 avril - Flipbook - Page 17
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PROFIL LINKEDIN
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« Il ne s’agit pas seulement de capturer le carbone, mais aussi
de réduire les émissions », Jon Townsend, DSI de National Trust.
Les émissions de portée 1 sont des émissions directes
provenant de sources possédées ou contrôlées par une
entreprise ; la portée 2 couvre les émissions indirectes générées par l’achat d’électricité, de vapeur, de chauffage ou
de refroidissement ; et la portée 3 couvre l’élimination des
déchets, les déplacements quotidiens et professionnels
des employés, ainsi que les biens et services achetés. « La
première chose à faire est de s’assurer que nous disposons des données nécessaires pour comprendre les émissions sur ces trois périmètres », explique Jon Townsend,
qui a précédemment occupé des postes de direction dans
le domaine de la technologie et de la sécurité au sein du
ministère du Travail et des Pensions (Department of Work
and Pensions, DWP) et du ministère de la Défense (Ministry of Defence, MoD), avant de devenir directeur de la
technologie et de la sécurité de l’information de National
Trust en octobre 2015. « Il ne s’agit pas seulement de capturer le carbone, mais aussi de réduire les émissions, car
l’équation est simple : on peut capturer davantage de CO2,
mais si l’on émet toujours le même niveau de carbone, on
ne peut pas résoudre le problème », observe-t-il. « Il est
important pour nous, mais aussi pour toutes les organisations IT du monde entier, de penser aux émissions de
portée 3, aux personnes avec lesquelles on travaille et au
sérieux avec lequel elles prennent en compte le sujet. »
Pour Jon Townsend, qui est également le chef de la stratégie de l’association, l’obtention de résultats en matière
de développement durable passe par la manière de communiquer le message, tout comme on parle de réduction
de coûts lorsqu’on souhaite faire passer un message au
DAF. En d’autres termes, il s’agit de transmettre l’impact
des démarches responsables d’une manière facilement
Les systèmes
qui ne sont plus
utilisés correctement,
comme les plateformes
d’analyse de données
inutilisées, sont
décommissionnés.
compréhensible pour les employés de l’organisation. « Il
s’agit d’identifier les domaines dans lesquels on peut faire
la différence et raconter cette histoire aux gens », justifie
le DSI. Il a toutefois une mise en garde à formuler sur la
façon dont l’histoire se déroule. « Nous veillons à ne pas
avoir l’air trop moralisateur ou à ne pas donner l’impression qu’il s’agit d’une sorte de relation parent-enfant »,
prévient-il. « Il s’agit de raconter une histoire de manière
que les gens la comprennent, qu’elle soit facile à intégrer
et qu’ils puissent s’y identifier. »
Moins de contenu sur son nouveau site Web
Dans le cadre de sa stratégie globale 2025, National Trust
s’est engagé à rattraper son retard en matière de communication, à réduire sa consommation d’énergie de 15 %
et à s’approvisionner à 50 % en énergies renouvelables en
2021, en prenant comme référence sa consommation de
2008. National Trust s’est également engagé à atteindre
un bilan carbone nul dans ses activités d’ici à 2030, avec
l’ambition de planter 20 millions d’arbres et de créer
25 000 hectares de nouveaux habitats naturels. Le service IT de Jon Townsend a son propre rôle à jouer dans la
réalisation de ces objectifs, qu’il s’agisse de prendre de
meilleures décisions en matière de technologie, d’examiner minutieusement les références écologiques des
fournisseurs informatiques ou d’éduquer les employés
sur leur impact carbone. Par exemple, en ce qui concerne
les fournisseurs, l’équipe travaille avec les partenaires
matériels pour réduire les emballages en plastique, en
faisant de la durabilité un facteur de décision clé dans
la sélection des fournisseurs et des systèmes au cours
des appels d’offres, et en recherchant une plus
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