LMi-MAG18 Juillet - Flipbook - Page 31
© Compagnie des Alpes
COMPARATIF DES FOURNISSEURS
CLOUD : LES PRINCIPALES
DIFFÉRENCES ENTRE AWS, AZURE
ET GOOGLE CLOUD PLATFORM
Cahier des charges
PROFIL LINKEDIN
tinyurl.com/linkedin-Viennot
Emmanuel Viennot, DSI et responsable du digital
de la Compagnie des Alpes.
surveillance pour laquelle le cloud n’apporte rien. « Mais
toutes les applications métiers qui échangent peu de
données, et qui sont soumises à des logiques de gestion
de charges, ont vocation à rejoindre le cloud », note le
DSI. D’autant que, par définition, les deux activités de
l’entreprise de loisirs - le ski et les parcs d’attraction sont fortement cycliques et peuvent donc bénéficier des
ajustements de capacités à la hausse comme à la baisse
qui caractérisent le cloud public.
Malgré ce constat, Emmanuel Viennot n’inscrit pas son
projet de migration vers le cloud dans une logique budgétaire. « Avant tout, il s’agit d’améliorer la sûreté de
fonctionnement », assure-t-il. D’autant que, comme le
reconnaît le DSI, entrer dans une logique de comparaison
à l’euro près serait difficile, le coût de fonctionnement
des salles informatiques réparties en station ou sur les
parcs d’attractions recélant de nombreux coûts cachés.
tinyurl.com/compar-cloud
le pic de l’activité. Ce qui est totalement contraire à la logique CI/CD que nous avons déployée pour l’ensemble de
nos nouveaux développements. Sur ce sujet, nous avons
pu rassurer les métiers notamment via l’automatisation
des tests, explique le DSI. Par ailleurs, nous savons faire
preuve de discernement en évitant les améliorations
fonctionnelles massives durant la pleine saison. »
La prochaine étape pour la DSI du groupe de loisirs ?
Accélérer sur l’exploitation de la donnée à l’échelle de
l’ensemble des métiers, en s’appuyant sur le socle cloud.
Si le sujet est d’ores et déjà porté par le marketing sur
les enjeux de connaissance clients (le groupe enregistre
20 millions de clients par an environ), Emmanuel Viennot
souhaite maintenant progresser dans la définition de
KPI communs, dans la gouvernance de la donnée, dans
la construction d’une plateforme unique tout en garantissant l’autonomie des métiers en matière de dataviz.
« L’objectif est d’amener plus de valeur aux métiers en
se déployant dans une logique cloud », résume le Chief
Digital and Information Officer.
Par ailleurs, les gains issus du décommissionnement
d’anciennes applications ne se révéleront que dans un
second temps. « Pour l’instant, notre projet de migration
consiste à déplacer l’intégralité de nos 765 applications
recensées. L’optimisation de notre parc applicatif n’est
pas la priorité, ni d’ailleurs le replatforming de ces applications, car nombre d’entre elles sont issues d’éditeurs
travaillant sur des concepts d’architecture aujourd’hui
dépassés », reprend Emmanuel Viennot, pour qui la
mutation vers des architectures modernes permet aussi d’accompagner la transformation de l’activité d’un
groupe qui vise le demi-milliard d’euros de chiffre d’affaires sur ses plateformes d’e-commerce en 2030.
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Une nouvelle culture
La mutation vers les architectures cloud amène aussi de
nouvelles pratiques au sein de la DSI (120 personnes environ). « C’est une nouvelle culture pour l’informatique bien
sûr, mais également pour les métiers, qui avaient l’habitude de réfléchir en saisons et à ne rien modifier durant
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