LMi-MAG18 Juillet - Flipbook - Page 37
© David Ausserhofer
DATACENTER –
INFRASTRUCTURE CLOUD
Cahier des charges
activité aux questions numériques », explique le
DSI. Cela comprend, par
exemple, le développement
de logiciels et la production
IT au sein des différentes
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DSI. Mais il y a aussi des
employés dans les entités métiers qui réfléchissent à
l’aspect processus et aux produits qui devraient être proposés sous forme numérique. « L’informatique métiers,
souvent appelée Shadow IT, continue de se développer
pour répondre à ces attentes », ajoute Bernd Rattey.
« La solution organisationnelle de la Deutsche Bahn ne
peut pas consister à centraliser tous les projets numériques », reprend le DSI, qui pilote l’IT centrale. Comme
les processus opérationnels sont étroitement liés aux
technologies de l’information, l’efficacité des solutions
numériques laissées à la main des métiers est plus élevée.
Dans le passé, le service informatique du groupe définissait des lignes directrices et des instructions pour indiquer
aux différentes business units ce qu’elles devaient faire.
Un modus operandi qu’a voulu changer Bernd Rattey.
« Pendant mon séjour à DB Fernverkehr, j’ai constaté que
ce n’était pas toujours efficace. Et j’ai conservé ce point de
vue en intégrant mes nouvelles fonctions. Les DSI au sein
des métiers sont responsables de l’IT dans leur domaine, et
le groupe fournit le cadre. » Avec cette nouvelle orientation,
l’informatique groupe ne s’appliquera à l’avenir qu’aux
sujets qui fonctionnent mieux quand ils sont mutualisés
sur l’ensemble des départements, par opposition aux projets dédiés à telle ou telle activité.
Grâce au système fédéral, la DB a créé de nombreux îlots
informatiques décentralisés, tels que différents systèmes
de planification du personnel spécialisés par entités métiers. « Sur ce sujet, je ne pense pas que nous passerons
à une solution centralisée parce que les modèles d’entreprise, les exigences et les cultures sont trop différents »,
détaille le DSI. En revanche, il souhaite créer, entre autres,
des plateformes techniques communes. Une approche
déjà adoptée sur les data lakes il y a quelques années que
le groupe souhaite désormais étendre aux applications
IoT et IA.
La stratégie ferroviaire est une stratégie
informatique
« Je n’ai pas une stratégie informatique classique », dit
Bernd Rattey. Mais cela ne veut pas dire que les informaticiens de la DB travaillent comme bon leur semble.
La stratégie « strong rail », qui dépasse les limites de
l’opérateur pour s’étendre à l’ensemble du secteur ferroviaire allemand, est déterminante pour les objectifs
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« La stratégie “strong rail”, qui vise à rendre le rail plus attractif,
s’étend à l’ensemble du secteur ferroviaire allemand et dicte largement
l’agenda de l’informatique de la Deutsche Bahn », Bernd Rattey,
le CIO et Chief Digital Officer de la Deutsche Bahn depuis 2021.
IT de l’entreprise. Strong rail entend rendre les moyens
de transport en commun plus attrayants et transférer
le trafic de la route vers le rail. Il s’agit, par exemple,
d’étendre les itinéraires, de transporter davantage de
marchandises par voie ferrée ou de synchroniser plus
étroitement le trafic longue distance entre grandes
villes. « Rien de tout cela ne peut être mis en œuvre
sans les technologies de l’information, qui jouent donc
un rôle important dans la réalisation de l’objectif global,
explique le DSI. C’est pourquoi notre stratégie informatique est exactement alignée sur cela. » [Lire l’intégralité
de l’article sur lemondeinformatique.fr]
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