LMi-MAG18 Juillet - Flipbook - Page 40
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RETOUR D’EXPÉRIENCE
Cloud computing
Delta possède 902 avions de ligne et 352 avions
régionaux dans sa flotte mondiale.
Delta prévoit de déployer l’IA pour automatiser
encore plus d’interactions humaines avec le site Delta.
com. « L’un des domaines les plus difficiles est la cartographie des intentions des clients et l’automatisation des processus qui les sous-tendent, en particulier
pour les transactions très délicates », poursuit Matt
Cincera. « Travailler à l’automatisation de ces processus est l’un de nos principaux domaines d’action. »
Malgré son enthousiasme pour le cloud, Delta a l’intention de continuer à s’appuyer sur les mainframes
pour certaines charges de travail et a récemment signé un nouveau partenariat de cinq ans avec Kyndryl,
anciennement IBM Global Technology Services, pour
gérer ses applications centrales, telles que ses charges
de travail de réservation et de planification des équipages, ainsi que son système de gestion de la relation
client et la documentation de maintenance de la FAA
(Federal Aviation Administration).
Des capacités d’automatisation ajoutées
Kyndryl intégrera également des capacités d’automatisation pour permettre une plus grande agilité dans
le déplacement et la gestion des données dans divers
environnements, explique Brian O’Rourke, un ancien
employé de Delta qui a travaillé pendant vingt ans pour
IBM Canada et qui est maintenant conseiller principal
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chez Kyndryl pour le compte de Delta. Selon M. O’Rourke,
Kyndryl aidera Delta à réorganiser son infrastructure
afin de mieux exploiter les données pour offrir des
services novateurs, et il s’attend à ce que les deux plateformes d’infrastructure - le cloud et le mainframe coexistent pendant longtemps. « La modernisation des
applications et la migration vers le cloud constituent un
véritable parcours du combattant », rapporte M. O’Rourke.
« Mais je peux vous dire qu’étant donné les exigences
des compagnies aériennes, elles continueront à utiliser
le mainframe dans un avenir prévisible. »
Selon certains analystes, l’infrastructure hybride devrait
rester en place dans des secteurs complexes tels que les
compagnies aériennes et les banques, où la haute disponibilité et la fiabilité maximale sont des exigences absolues. D’autres soulignent que les approches hybrides
permettent aux entreprises d’éviter un verrouillage coûteux des fournisseurs tout en bénéficiant de plusieurs
couches de tolérance aux pannes.
Le mainframe poursuit son chemin
Alors que certains DSI affinent leurs stratégies de sortie du mainframe en optant pour le voyage abrupt vers
le cloud, et que d’autres considèrent que le mainframe
est en train de mourir, celui-ci reste idéal pour certains