LMi-MAG18 Juillet - Flipbook - Page 42
RETOUR D’EXPÉRIENCE
Cloud computing
Le cloud pour servir
les usages data
chez Axa France
Pour répondre à la hausse des cas d’usage autour des données, avec des exigences fortes
en matière de SLA, Axa France a basculé son socle big data vers la plateforme cloud
de Databricks. Ce choix lui permet désormais d’envisager des applications plus larges,
notamment autour du machine learning.
Aurélie Chandèze
L
e big data n’est pas un sujet récent
chez Axa France. Mais en 2019, l’assureur a souhaité passer à une autre
échelle en matière d’exploitation
des données. Pour cela, il a basculé
son socle big data, auparavant basé
sur une plateforme Hadoop on premise, vers la plateforme cloud de
Databricks. Robin Cunchillos, lead architect au sein de
l’équipe socles big data et machine learning chez Axa
France, explique les raisons de ce choix et partage les
points clefs qui ont permis de réussir la transition.
teurs, en attachant un soin particulier à l’identification
des points douloureux. « Nous avons observé de réelles
difficultés à répondre aux niveaux de services souhaités. Par exemple, les équipes avaient beaucoup de mal
à prendre des engagements sur la tarification », illustre
Robin Cunchillos.
Déploiement automatisé à partir
des spécifications
Une fois la collecte des besoins achevée, l’équipe entame
une phase de proof of concept (PoC) avec les solutions
cloud du marché, entre fin 2018 et début 2019. A l’issue
« En 2018, lorsque j’ai rejoint Axa France, le socle big
de celle-ci, Axa France retient la solution cloud de Datadata reposait sur une appliance Hadoop mutualisée
bricks, déployée sur le cloud Microsoft Azure. « Quatre
avec d’autres entreprises du groupe », se souvient Robin
piliers ont guidé notre choix : les performances, la capaCunchillos. « C’était un très bon premier pas, mais les
cité à tenir des SLA (Service Level Agreement, ndlr), les
tickets associés étaient de plus en plus conséquents. »
coûts et, dans la mesure du possible, la réversibilité »,
En outre, certains métiers, tels que les acse souvient Robin Cunchillos. L’équipe socle
tuaires, dont le travail repose fortement sur
souhaite en particulier que chaque proBIG DATA –
les applications analytiques, ne pouvaient
jet puisse être complètement indépendant
APPLIANCES BI
plus adresser leurs nouveaux besoins, noen matière de coûts et d’usages, avec une
Cahier des charges
tamment autour de l’apprentissage maarchitecture idempotente (l’idempotence
chine. L’équipe chargée du socle big data
signifie qu’une opération a le même effet
décide alors de rechercher une autre soqu’on l’applique une ou plusieurs fois).
lution. Mais avant de consulter le marché,
elle commence par recueillir les besoins
Lors de la mise en œuvre de la plateforme, un
des différentes communautés d’utilisaautre grand principe guide l’équipe : le détinyurl.com/serveurs-bi
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