LMi-MAG18 Juillet - Flipbook - Page 43
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intelligente, beaucoup d’analytique, de reporting, de BI,
mais aussi de plus en plus de machine learning, d’entraînement de modèles et d’inférences selon l’architecte.
Enfin, un dernier environnement, le data lab, répond
aux besoins d’expérimentation. « Il s’agit d’un environnement exploratoire collaboratif, pour la simulation et
l’entraînement de modèles », indique Robin Cunchillos.
PROFIL LINKEDIN
tinyurl.com/linkedin-Cunchillos
« Nous avons voulu que le déploiement et la production
des cas d’usage data soient 100% automatisés », Robin Cunchillos,
lead architect chez Axa France.
ploiement et la gestion technique des cas d’usage doivent
être automatisés à 100%. « En créant cette platform-ascode, nous voulions une vision facile à définir pour les
utilisateurs, avec une couche d’abstraction au-dessus
des couches techniques et fonctionnelles », confie Robin Cunchillos. « Il s’agissait de réduire au maximum les
opérations techniques pour les utilisateurs, par exemple
pour accéder aux sources. » L’équipe veut également démontrer sa capacité à faire du 100% cloud, sans aucune
opération manuelle. Dans ce but, elle crée son propre
framework de déploiement, en exploitant Databricks
pour la partie compute, ainsi que différentes briques
d’Azure. Ce framework permet de faire de l’abstraction
à partir des spécifications fonctionnelles fournies par les
utilisateurs. « Nous avons essayé de rendre ces spécifications les plus intelligibles possibles, qu’il s’agisse de la
sécurité, de la configuration réseau, du type de cluster
ou des traitements souhaités », indique Robin Cunchillos.
Avec la nouvelle plateforme, l’équipe a obtenu des gains
conséquents au niveau du délai de mise à disposition des
cas d’usage. Cela s’est traduit par une forte hausse des
cas en production : en novembre dernier, leur nombre
avait été multiplié par cinq. Selon le lead architect, les
objectifs liés au respect des SLA sont eux aussi largement
atteints. « Grâce à toute la chaîne - Databricks, Azure
et l’automatisation -, nous faisons aujourd’hui trois fois
mieux en termes de respect des engagements de service que les années qui ont précédé. » A tel point que le
socle a changé le quotidien de nombreux utilisateurs.
« Dès 2020, ils ont pu se concentrer davantage sur leurs
problématiques métiers, plutôt que sur la résolution
d’incidents », témoigne Robin Cunchillos. Le projet a
d’ailleurs obtenu le prix Best Cloud Projet, décerné par
le groupe Axa, pour son impact sur les utilisateurs. Toutefois, pour ces derniers comme pour l’équipe socle, il
a représenté un changement de paradigme majeur. Sur
l’ancienne plateforme, l’équipe intervenait directement
dans les processus de livraison. « Cela restait gérable,
car il y avait beaucoup moins de cas d’usage déployés »,
précise le lead architect. [Lire l’intégralité de l’article sur
lemondeinformatique.fr]
APPROFONDIR
De multiples cas d’usage
En janvier 2020, l’intégration est officiellement achevée.
Aujourd’hui, Databricks a complètement remplacé le
socle Hadoop chez Axa France. La plateforme est divisée en trois grands environnements, chacun destiné à
différents types de services. Le premier est le data lake.
Dans celui-ci sont gérés tous les aspects autour du data
management : la préparation et l’ingestion des données, la conformité RGPD, la qualité, le data lineage, etc.
« Tous ces éléments sont définis dans les spécifications,
avec les data owners de chaque domaine qui remplissent
les indicateurs associés », détaille Robin Cunchillos. Le
second environnement accueille les cas d’usage mis en
production. Parmi ceux-ci se retrouvent les usages classiques du secteur de l’assurance, comme la tarification
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