LMi-MAG18 Juillet - Flipbook - Page 47
Comment faciliter la migration, l’identification
et la conformité des données ?
Dans ce contexte, des acteurs historiques et des nouveaux
venus s’activent à rendre plus simple cette gestion pharaonique des données et de leur cycle de vie. Comment ?
En les déplaçant automatiquement de manière transparente et optimale vers plusieurs cibles (sur site ou dans le
cloud) selon les besoins et leur importance, et en évaluant
le retour sur investissement de leur déplacement. « Il y a
un enjeu technique, mais aussi économique dans cette
stratégie de positionner les données sur le bon support et
au bon endroit, nos clients nous demandent de les aider
dans cette logique financière », ajoute Olivier Tant, solution business manager chez HPE.
De plus, il faut également mieux identifier les données
via la gestion des métadonnées et d’en assurer ainsi un
meilleur contrôle, c’est d’autant plus important à l’heure
où la conformité autour des données se durcit. « Hormis
les aspects patrimoniaux pour préserver l’accès aux
données au fil du temps, les entreprises doivent aussi
prendre en compte cet aspect de compliance à des fins
réglementaires », confirme Olivier Tant.
Des plateformes plus agiles pour faciliter
le déplacement
A en croire nos interlocuteurs sondés dans ce dossier, le
data management est un vaste sujet, souvent complexe, le
besoin d’innover est continu dans ce domaine en raison
de la forte volumétrie des données, de la valeur que l’entreprise peut en extraire, sans oublier les obligations réglementaires et sécuritaires toujours plus contraignantes
autour des données. Sur le terrain, les entreprises l’ont
bien compris et ne veulent plus rester dans des modèles
anciens, lents et plus forcément adaptés à leurs besoins
d’aujourd’hui. Elles font aussi face à une hétérogénéité
de leurs équipements. Mais comme le mentionne Ferhat
Kaddour, VP sales & alliance et marketing chez Atempo,
la solution unique qui sait tout faire dans des environnements complexes n’existe pas.
En matière de migration et pour toutes les raisons citées précédemment, les entreprises sont toujours plus
nombreuses à se tourner vers des plateformes agiles et
agnostiques capables de déplacer les données non structurées dans des environnements hybrides et multicloud,
quitte à ajouter in fine des silos supplémentaires. Ces
plateformes sont fournies par des éditeurs innovants arrivés il y a quelques années (voir la 3e partie du dossier),
mais aussi par les acteurs historiques du stockage
PROFIL LINKEDIN
tinyurl.com/linkedin-Tant
© Wallace
S
ans surprise, le volume des données explose dans
les entreprises et celles-ci proviennent d’une
multitude de sources. Selon l’enquête Market
Pulse menée entre autres par IDG Research en
2022, 20 % des entreprises sondées puisaient à partir de
1 000 sources de données ou plus pour alimenter leurs
systèmes de veille économique et d’analyse. Qui plus est,
la grande majorité de ces données, de 80 à 90 % (selon le
rapport de GigaOm), sont non structurées, ce qui signifie
qu’elles ne sont pas organisées de manière prédéfinie
(contrairement, par exemple, à une base de données de
noms et d’adresses). De plus, ces données ne sont pas
non plus classées et ordonnées. « La majorité des organisations stockent leurs données (chaudes et froides)
dans le même environnement en raison d’un manque de
visibilité et de contrôle, ce qui engendre d’énormes dépenses de stockage », constate d’ailleurs Chris Lowman,
business development representative chez Komprise. A
en croire les cabinets d’études, la quantité de données
non structurées que les entreprises stockent devrait se
multiplier, Statista estime même que le volume global
de données générées dans le monde devrait dépasser
les 180 zettaoctets à l’horizon 2025, soit une croissance
annuelle moyenne de près de 40 %. Et aucun signe de
ralentissement n’est à prévoir…
OLIVIER TANT,
solution business manager
chez HPE
« Il y a un enjeu technique, mais aussi économique dans cette stratégie
de positionner les données sur le bon support et au bon endroit. »
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