LMi-MAG19 Sept - Flipbook - Page 21
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PROFIL LINKEDIN
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« Dans chaque secteur d’activité, les dirigeants veulent
contrôler leur propre destin et ne pas être à la merci de l’IT »,
Andy Nallappan, CTO de Broadcom.
dernières années, la situation a changé. Désormais, les
clients dictent comment, quand et où ils font des a昀昀aires.
Le paradigme a changé : les quatre murs et les fuseaux
horaires sont tombés, et les clients peuvent e昀昀ectuer des
transactions 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Avec ce changement, la technologie est devenue un élément majeur
du chi昀昀re d’a昀昀aires, au-delà de la gestion de la relation
client et de l’aide à la vente. La technologie s’est déplacée
vers le secteur d’activité. Dans chaque secteur d’activité,
les dirigeants veulent contrôler leur propre destin et ne
pas être à la merci de l’IT. Ils disent : « Donnez-moi le
budget technologique et je pourrai décider où innover. »
Quant aux CEO et directeurs 昀椀nanciers, ils disent : « Si les
dirigeants de chaque secteur d’activité s’engagent à faire
des béné昀椀ces, alors laissons-les être partie prenante. »
J’ai vu ce changement se produire chez Broadcom, et j’ai
donc décidé de quitter l’IT pour m’occuper des opérations
logicielles.
Quel est votre objectif en tant que responsable
des opérations métiers dans le domaine
des logiciels ?
que les divisions utilisent toutes la même plateforme
et les mêmes outils, nous pouvons tirer parti d’opérations logicielles communes a昀椀n d’o昀昀rir aux clients une
expérience semblable. Il y a plusieurs divisions, mais
toutes utilisent un ensemble d’outils et une plateforme
communs. Un logiciel est un logiciel, et si l’expérience
utilisateur et la couche transactionnelle peuvent être différentes dans chaque division, il y a des points communs
dans la couche inférieure. En tant que responsable des
opérations métiers dans le domaine des logiciels, je gère
les éléments non essentiels du logiciel a昀椀n que chaque
secteur d’activité puisse se consacrer à la gestion des
éléments essentiels. Mon rôle est un poste de revenus,
pas un poste de coûts.
Vous gérez également le FinOps cloud pour
résoudre le problème des dépenses excessives,
auquel sont confrontées de nombreuses
entreprises quand elles adoptent le cloud
pour la première fois. Pouvez-vous
nous en dire plus à ce sujet ?
AN : Quand le cloud est une nouveauté opérationnelle
pour une entreprise, celle-ci dépense trop d’argent sans
obtenir les bons résultats. La plus grande erreur qu’une
entreprise puisse commettre quand elle passe au cloud,
c’est de ne pas changer de culture. Les opérations sur site
sont complètement di昀昀érentes de celles dans le cloud. [Lire
l’intégralité de l’entretien sur lemondeinformatique.fr]
APPROFONDIR
AN : Dans le secteur du hardware qui est le nôtre, le
directeur des opérations gère la chaîne d’approvisionnement. Mon rôle dans l’activité logicielle est similaire.
Je gère la plateforme cloud externe en tant que partenaire des entreprises. Mon travail consiste à libérer
les ingénieurs des entreprises pour qu’ils réalisent des
innovations incrémentales et ne cherchent pas à tenter
l’impossible. Chez Broadcom, chaque division logicielle
est dirigée par un directeur général qui est responsable des pertes et pro昀椀ts. Je travaille dans toutes les
divisions logicielles et je gère trois choses : le DevOps,
les outils utilisés pour créer le logiciel ; la plateforme
cloud, sur laquelle les développeurs créent le logiciel ; et
les opérations SaaS, qui gèrent ce logiciel. Étant donné
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