LMi-MAG21 avril - Flipbook - Page 15
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tellement important que tout le monde commence à
adopter l’open source et le cloud natif. Parce que c’est
dans leur intérêt. C’est dans l’air parce que cela servira
leurs clients qui les utiliseront mieux en étant capables
de moderniser leurs applications. La beauté de l’open
source est que tout le monde peut se l’approprier, en
faire quelque chose, le modi昀椀er. Ainsi, tout le monde collabore et peut arriver à ce qu’il veut en faire. Nous allons
arriver à un point où chaque enfant comprendra ce que
signi昀椀e l’open source. Un peu comme l’iPhone, l’open
source sera une partie du tissu de la société.
« Je suis très heureuse que les gens se réunissent et poussent
le cloud à son paroxysme », Priyanka Sharma directrice exécutive
de la CNCF, au sujet de la tenue de la KubeCon Europe à Paris
du 19 au 22 mars 2024.
de plani昀椀cation. En matière de sensations fortes, nous
serons là et nous sommes très enthousiastes à l’idée de
venir à Paris. Il y aura plusieurs temps forts inspirants
dédiés à la communauté cloud native et des milliers de
personnes sont attendues pour échanger et découvrir
tout ce que l’on peut faire avec ces technologies. Je pense
donc que ce sera une expérience formidable. En outre, la
France a également quelques entreprises du marché qui
utilisent des technologies cloud, qui sont importantes
dans le monde. Nous allons aussi parler de la façon dont
le cloud a constamment évolué et la façon de travailler
pour aller jusqu’à en faire une priorité absolue. Vous ne
serez pas déçu.
Voyez-vous l’adoption par la France de l’open
source en général et du cloud natif à la traine
ou en avance par rapport à d’autres pays ?
Des problèmes se posent aujourd’hui
sur le marché de l’open source, comme ce qui
touche notamment à l’évolution de certains
modèles de licence : cela vous préoccupe-t-il ?
PS : C’est un sujet très important, mais on ne fera pas
avancer notre cause de cette manière. Les fondations
comme la nôtre ont un projet comme de s’engager sur un
certain modèle de licence. Dans notre cas, nous acceptons les licences Apache 2.0 et MIT avec la promesse que
les gens ne seront pas coincés avec le moins de répercussions possible. Je pense donc que la Fondation est
un bon moyen de se prémunir contre les problèmes
de licence à l’avenir, pour les entreprises utilisatrices
finales. En ce qui concerne la suite, il sera essentiel
d’évaluer toutes les initiatives qui existent en rapport
aux nouvelles licences ou à leurs évolutions en regardant à la fois leurs promesses et les craintes éventuelles
qu’elles peuvent susciter. [Lire l’intégralité de l’entretien
sur lemondeinformatique.fr]
APPROFONDIR
PS : A Paris et en France, il y a une communauté open
source vibrante. Vous savez, ce qui est intéressant c’est
qu’elle est composée de gens de tous les horizons. Elle
va des débutants, enthousiastes et prêts à apprendre,
aux contributeurs et mainteneurs et aussi aux clients.
La France a sa carte à jouer dans le monde cloud native
et je pense donc que certaines des plus grandes et plus
importantes choses vont sortir de ce pays.
Quelques éditeurs historiques comme Microsoft
embrassent depuis longtemps l’open source :
est-ce une bonne nouvelle de votre point de vue ?
PS : Absolument. L’open source a été la base de tout
ce que nous avons construit en technologie et il est
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