LMi-MAG21 avril - Flipbook - Page 44
DOSSIER
Stockage
Pas de résilience sans PRA/PCA
Cela dit, le bon fonctionnement d’un PCA/PRA est aussi
conditionné par la qualité des données surtout à l’heure
où la volumétrie des données explose dans les entreprises. « L’analyse des données est prioritaire, il faut
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faire une cartographie des données au travers de la sauvegarde pour les identifier, pour savoir si elles sont protégées et mettre des droits pour optimiser leur accessibilité, c’est ce que nous proposons avec notre plateforme
de management en mode SaaS Rubrik Security Cloud »,
souligne Nicolas Groh. Rubrik va plus loin en termes de
réactivité en testant les restaurations afin de s’assurer de
leur efficacité, surtout dans le cadre d’un PRA.
L’exemple de la Ville de Colomiers
Et pour démontrer l’importance d’un PCA/PRA, prenons
l’exemple de Nicolas Massey, DSI de la Ville de Colomiers
(40 sites géographiques pour 1 300 agents) en périphérie
de Toulouse, qui expliquait comment sa commune avait
PROFIL LINKEDIN
tinyurl.com/linkedin-Groh
© DR
«L
e PRA (plan de reprise d’activité) est un
élément central de la résilience, il faut
d’ailleurs l’auditer régulièrement »,
reconnait Richard Ramos, general
manager France chez Insight. Avant même de parler de
PCA (plan de continuité d’activité)/PRA, certaines entreprises qui ont subi des attaques n’avaient même pas de
systèmes de sauvegardes basiques fiables. Rappelons
que les PCA/PRA sont des procédures permettant, en cas
d’incident majeur du SI, de garantir la reprise de l’activité qu’elle soit réduite ou totale. Là où le plan de continuité d’activité maintient l’activité de l’entreprise durant
le sinistre, le plan de reprise d’activité, une composante
technique du PCA, vise surtout à restaurer l’accès à l’infrastructure informatique après le sinistre. « Le PCA
permet de revenir au point le plus près de l’attaque alors
que le PRA est clairement déconnecté de cette fenêtre de
temps, j’aurais tendance à penser que l’un ne va pas sans
l’autre, mais tout le monde n’est pas d’accord, certains
décident en effet de se passer du PRA car il y a cette composante temps réel dans leur fonctionnement », précise
Nicolas Groh, field CTO EMEA chez Rubrik. Et d’ajouter :
« Le PRA se fait avec des moyens de sauvegarde et de
réplication sur site et à distance alors que dans le PCA,
des outils de production entrent en jeu. »
NICOLAS GROH
昀椀eld CTO EMEA
chez Rubrik
« Le PCA permet de revenir au point le plus près de l’attaque alors
que le PRA est déconnecté de cette fenêtre de temps. »