LMi-MAG21 avril - Flipbook - Page 51
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COMPARATIF DES TECHNOLOGIES
DE CONNECTIVITÉ POUR L’IOT
Cahier des charges
tinyurl.com/reseaux-iot
la norme ne sera pas finalisée avant plusieurs années,
des projets pilotes 6G sont déjà en cours. En octobre,
l’UE a alloué 130 millions d’euros à 27 projets liés à la 6G,
dont les travaux devraient commencer cette année. Et
ce n’est qu’une goutte d’eau par rapport à tous les investissements réalisés jusqu’à présent dans le domaine de
la 6G. « Les gouvernements ont déjà alloué 35 milliards
de dollars au niveau mondial pour tenter d’accélérer et
de développer la 6G sur leurs marchés nationaux », a
indiqué Stephen Douglas, responsable de la stratégie de
marché chez Spirent Communications, un fournisseur
de solutions automatisées de test et d’assurance basée
au Royaume-Uni. « Je n’ai jamais rien vu de tel auparavant. C’est devenu une question politique : l’accent est
mis sur ce que la 6G pourra apporter à l’économie en
termes de PIB et sur le leadership que le pays pourra
obtenir en termes de technologie. »
Quels avantages ?
Un grand nombre de capacités de la 6G sont des extensions et des améliorations de fonctions existantes, mais
6 des 15 capacités énumérées dans le document de l’ITU
sont nouvelles. Il s’agit des zones de couverture, des
capacités liées à la détection, de l’IA, de la durabilité, de
l’interopérabilité et du positionnement.
Couverture : la 6G devrait utiliser de nouveaux spectres
de fréquences et permettre un service omniprésent,
y compris dans les zones éloignées et à l’intérieur des
bâtiments.
Détection : les appareils connectés pourront transmettre
des mesures et des modélisations en 3D de l’environne-
ment dans lequel ils se trouvent, ce qui ouvrira la voie
à de nouvelles applications industrielles, telles que le
jumeau numérique.
IA : la 6G devrait prendre en charge les applications
alimentées par l’IA, notamment le traitement distribué
des données, l’apprentissage distribué, l’AI Computing,
l’exécution de modèles d’IA et l’inférence de l’IA. Tout
cela permettra le déploiement d’une intelligence omniprésente dans les appareils, les applications et les environnements. En outre, l’IA devrait rendre les réseaux
eux-mêmes plus intelligents, grâce à des capacités
d’auto-surveillance, d’auto-organisation, d’autooptimisation et d’auto-réparation.
Durabilité : toujours selon le document de l’ITU, la
durabilité est un « objectif essentiel » de la 6G. Sur le
plan de la conception, l’infrastructure cherchera à avoir
le moins d’impact possible sur l’environnement, à utiliser l’énergie de manière efficace et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Interopérabilité : les systèmes 6G seront conçus dès
le départ avec des interfaces transparentes, normalisées et interopérables afin que toutes les parties du réseau, quel que soit le fournisseur, puissent
fonctionner ensemble. Cela inclut la prise en charge
des normes 5G actuelles et des communications par
satellite.
Positionnement : la 6G devrait permettre un positionnement extrêmement précis ; le document de l’ITU suggère une précision de moins de 10 centimètres (environ
4 pouces).
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