MOCI Avril 2022 - n°2093 - Magazine - Page 17
solutions intermédiaires et provisoires de
décarbonation du transport maritime. Surtout,
elles entraînent un mécanisme de surcoût
par rapport au prix standard de la navigation
conventionnelle compensé par l’achat de certificats d’économie de CO2. En attendant, on
regarde de près les promesses de la carburation à l’hydrogène des bateaux de marchandises.
Que pensez-vous de la propulsion
vélique des bateaux cargo ?
Sébastien Vincent. Septique au départ, on a
été au fil du temps rassuré par la viabilité économique et commerciale de la propulsion à la
voile, surtout sur les lignes transatlantiques qui
s’y prêtent bien par des vents porteurs. Cette
solution pourrait être utilisée par des bateaux
plus petits de 1 000 EVP en relais au fuel quand
La propulsion à la voile
permettrait réduire de 20 %
à 30 % les émissions de CO2
le vent le permet. En faisant une partie du trajet grâce à la force du vent, cela permettrait de
réduire de 20 % à 30 % les émissions de CO2.
Nous sommes prêts à apporter quelques milliers de conteneurs aux startup qui conçoivent
des voiliers cargo pour leur permettre de
développer leur technologie et de justifier leur
pertinence dans le transport maritime de marchandises. g
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