MOCI FEVRIER 2021 - n°2080 - Magazine - Page 24
les DESTINATIONS porteuses en 2021
Des conditions
de vente assouplies
pour s’adapter à
la situation sanitaire.
Entretien avec Frédéric Rossi
dans un délai inférieur à quatre mois) » précise
Fabien Val, directeur du département « coordination opérationnelle » de l’agence.
En cumulant certaines aides
un salon peut être gratuit
© PeopleImages-istock
Le dispositif
de soutien et
d’accompagnement
à l’export des PME
et ETI se tient prêt
avec un programme
ambitieux.
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LE MOCI N° 2080 - Février 2021
© DR
Autre argument avancé par Business France
pour convaincre les entreprises de se positionner sur des opérations : la possibilité, grâce
au chèque relance export, une aide gouvernementale mise en place dans le cadre du volet
export du plan de relance et aux autres aides
financières des Régions, de n’avoir tout simplement rien à payer dans certains cas.
Lancé le 1er octobre 2020, le chèque relance
export est une subvention destinée aux PME et
ETI voulant financer une prestation d’accompagnement à l’export, comme par exemple la
participation à un pavillon France. Dans ce dernier cas, 50 % de la prestation sont financés
dans la limite d’un plafond de 2 500 euros.
Peuvent s’ajouter les coups de pouce supplémentaires des Régions. Auvergne-RhôneAlpes, par exemple, abonde ce « chèque »
d’une aide 1 000 euros. Soit un total de 3 500
euros, une somme non négligeable quand on
sait que le tarif de base d’un espace sur un
pavillon France est d’environ 4 900 euros.
Enfin, Business France a prévu une autre
solution lorsqu’il est difficile de se rendre sur
des salons l’étranger, comme actuellement
en Chine : la représentation de l’entreprise par
un collaborateur du bureau local de l’agence
elle-même ou par une personne spécialement
recrutée par celle-ci. Cette solution est déjà
mise en pratique
Au total, même si le bon déroulement des
plus grands salons du monde reste suspendu
à l’évolution de la situation sanitaire, le dispositif de soutien et d’accompagnement à l’export des PME et ETI se tient prêt avec un programme ambitieux. g
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Directeur général délégué de Business France
chargé de l’export.
En présentiel ou
virtuels, les objectifs
sont identiques :
rencontrer les bons
acheteurs
Propos recueillis par Sophie Creusillet
Après une année 2020 qui a vu les événements se
digitaliser à marche forcée, 2021 a débuté dans
un climat d’incertitude. Frédéric Rossi, directeur
général délégué export de Business France,
revient sur une année 2020 hors normes et sur les
perspectives des foires et salons en 2021.
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Les foires et salons ont été très
perturbés en 2020. Comment se sont
déroulés les pavillons France ?
Frédéric Rossi. Début mars, avant le début du
premier confinement, nous avions encore des
taux de remplissage normaux pour les foires et
salons. Le dernier salon qui s’est tenu en physique a été Vinexpo à New York, les 2 et 3 mars.
Ensuite, les événements se sont digitalisés
jusqu’à la fin août. Entre septembre et décembre,
cinq salons ont pu se tenir en physique :
un en Allemagne, un à Dubaï et trois en Chine.
Malgré un contexte particulier, nous avons
reçu des retours positifs des participants.
Comment les entreprises que
vous accompagnez se sont-elles
appropriées les nouveaux outils
que sont les salons au format
100 % virtuel ?
F.R. Cela dépend des secteurs. Dans la tech,
les entreprises se sont adaptées facilement
alors qu’elles se sont montrées plus réticentes
dans l’agroalimentaire, où l’expérience du produit est très importante.
Au début de la crise, les organisateurs de
salons ont réagi très vite pour proposer une
alternative virtuelle dans des formats très
variés, du plus simple au plus pointu, à des
prix parfois sans lien avec les services proposés. L’offre est hétéroclite, mais même si rien
ne remplacera les foires et salons physiques,
nous conseillons aux entreprises d’y participer, de ne rien lâcher pour être prêtes lorsque
la reprise viendra.
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