MOCI FEVRIER 2021 - n°2080 - Magazine - Page 4
les enjeux 2021
Sommaire
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LES destinations
porteuses en 2021
Les points de vue de Michael Scherpe,
Kai Hattendorf, Frédéric Rossi...
Les témoignages de Plas’tri, Mac 3,
Medadom, Picture Organic Clothing,
Montirius...
© Yagi Studio - Getty Images
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LES 200 pavillons
france en 2021
Le calendrier complet par pays
et par secteur
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PRENDRE LA
VAGUE DIGITALE
Les éclairages de Carole Lax
et Arnaud Leurent
Les témoignages de Cognac Camus,
Fermob, Eurodélices...
La panoplie d’outils, salons virtuels,
e-vitrines, réseaux sociaux, visioconférences
Les aides à la prospection, tous les
financements possibles
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LE MOCI N° 2080 - Février 2021
Destinations
d’affaires 2021 :
les défis de
la prospection
digitale
Par Sophie Creusillet
L’absence de salons en 2020 a laissé
les exportateurs le bec dans l’eau.
Dans l’impossibilité d’entretenir leur réseau,
d’exposer leurs produits ou d’observer la
concurrence, ils se sont saisis des alternatives
virtuelles et d’outils digitaux en plein essor.
Ils se tiennent également prêts à reprendre
le chemin des événements physiques !
www.lemoci.com
E
st bien devin celui qui peut prévoir si
les salons professionnels reprendront
en présentiel cette année, en raison du
doute qui plane sur l’évolution de la pandémie
de Covid-19.
En France, nombre d’événements ont été
repoussés en 2022 (le salon aéronautique du
Bourget, Vinexpo, le salon de l’agriculture…) où
au second semestre 2021 (Mipim, Wine Paris,
SITL…). Institutions, entreprises de l’événementiel et fédérations professionnelles tablent
officiellement sur une reprise des salons en
2021. « C’est très difficile à prévoir, personne
ne sait exactement comment va évoluer cette
pandémie, mais il est tout à fait probable que
les salons soient interdits jusqu’à la fin de l’année », confie néanmoins un acteur du secteur
en France. Un semestre supplémentaire de
mise à l’arrêt serait une fort mauvaise nouvelle
pour une industrie dont le modèle économique
est fondé sur la rencontre physique.
Du côté des entreprises, l’impatience
se fait également sentir
Rien qu’en Île-de-France, une des premières
régions européennes en nombre d’événements, 317 salons ont été reportés ou digitalisés entre mars et décembre 2020, entraînant
17,2 milliards d’euros (Md EUR) de ventes non
réalisées par les entreprises, selon une estimation de la CCI Paris Île-de-France. En termes de
retombées économiques pour le territoire, la
perte s’élève à 3,4 Md EUR.
www.lemoci.com
Face à ce sombre tableau, les organisateurs ont pris le virage digital qu’ils refusaient
de prendre jusqu’à la crise, de peur de tuer le
cœur de leur métier : vendre des espaces d’exposition dans des lieux physiques.
Webinaires, rencontres acheteurs, présentation de produits, remises de prix, conférences
sur les tendances… Tout ce qui a pu être digitalisé l’a été. Avec plus ou moins de réussite,
mais avec toujours cette même finalité : faire le
plus de contacts qualifiés possible.
Si, à part le Laval Virtual (voir page 54), les
salons n’en sont pas encore au stade du 100 %
immersif, ils ont mis en place des solutions
digitales qui n’ont rien de très nouveau sur le
plan technique, mais qui sont parfois peu utilisées.
Les organisateurs de salons
ont pris le virage digital
qu’ils refusaient de
prendre jusqu’à la crise.
Si les startup sont parfaitement à l’aise avec
ces nouveaux outils de visioconférence, dans
d’autres secteurs c’est parfois plus compliqué.
Pour Cécile Boury qui accompagne des PME
LE MOCI N° 2080 - Février 2021
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