MOCI JUIN-JUILLET 2021-n°2084-2085 - Magazine - Page 36
Formations initiales 2021/Le palmarès
(acceptant de publier leurs données)
mie/gestion qu’ils aient une bonne maîtrise de
la langue anglaise », observe Dominique Catoir.
Le bloc 2 (intitulé « Mettre en œuvre des
opérations commerciales ») porte sur le cœur
de compétences de cette formation : les techniques du commerce international.
Quant au dernier bloc (« Participer au développement du commerce international »),
il revêt une dimension plus prospective de
réflexion sur le développement d’affaires.
« Il est davantage orienté vers la poursuite
d’études car ces compétences ne correspondent pas à des emplois à bac +2 », prévient
Dominique Catoir.
tandis que moins d’une trentaine
40 % des élèves restent
dans l’international
Un taux de réussite
record
Pour la session 2019, le taux de
réussite à l’examen BTS CI affiche
un record global de 91,1 %, alors
qu’il était stabilisé depuis quelques
années entre 80 et 84 % au niveau
national. Lors de la session 2018, plus
d’une quarantaine d’établissements
atteignaient les 100 % de réussite,
ne dépassaient pas les 70 %.
Actuellement, plus de 70 % des élèves de BTS
CI enchaînent sur une licence professionnelle,
un bachelor ou un programme grande école
d’école de management. « 40 % restent quand
Témoignage
Justine Durand,
commerciale en import-export
Licence professionnelle en commerce environnement européen à Strasbourg, M1 et M2 responsable commercial et marketing… Après son BTS CI,
Justine Durand a poursuivi ses études jusqu’au
bac+5, en alternance chez le même employeur, la
société de transport DB Schenker. « Mes missions
ont varié au fil des années : assistante pricing au
service commercial indoor, assistante d’un commercial de terrain, puis commerciale de terrain
avec mon propre secteur la dernière année de
master. Depuis bientôt deux ans, je suis en CDI de
commerciale indoor dans cette même société »,
déclare-t-elle.
Toutes les bases techniques du commerce international, elle reconnaît les avoir acquises au cours
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du BTS. « La licence professionnelle m’a permis
d’approfondir certains points et d’en découvrir
d’autres comme la logistique », assure-t-elle. Se
voyant à chaque fois proposer de nouvelles opportunités dans cette société, Justine Durand regrette
une seule chose : ne pas avoir profité de ces années
d’alternance pour découvrir de nouveaux secteurs.
« Alors que je cherche aujourd’hui à m’orienter
davantage vers le marketing et la gestion, je me
rends compte que mon parcours est très marqué
par le domaine des transports et qu’il peut être
compliqué d’en sortir. En revanche, le côté opérationnel de mes formations et de mon expérience
est un véritable atout pour les recruteurs, malheureusement contrebalancé par mon âge, 24 ans. »
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23/06/2021 17:30