MOCI JUIN-JUILLET 2021-n°2084-2085 - Magazine - Page 52
formations initiales 2021/guide métiers
Entretien avec Athanase Kollias
Quelle est la part de votre
développement à l’international ?
© DR
Athanase Kollias, P-dg de KINVENT
« Nous embauchons
une vingtaine de
commerciaux à profil
international »
Depuis quatre ans, KINVENT conçoit et
commercialise des objets connectés à destination
des professionnels de la rééducation et du sport,
leur permettant de tracer les progrès du patient.
Athanase Kollias, son P-dg, évoque ses besoins
en recrutement.
Propos recueillis par Gaëlle Ginibrière
Profil LinkedIn
d’Athanase Kollias
cutt.ly/jn2a2IC
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LE MOCI N° 2084-2085 - juin-juillet 2021
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Athanase Kollias. Nous réalisons 75 % du
chiffre d’affaires à l’international, dont 80 % en
Europe. Basée à Montpellier, notre société d’une
vingtaine de salariés est très internationale,
avec des collaborateurs venus de Chine, d’Allemagne, d’Espagne, de Grèce, de France et plus
récemment des États-Unis. En raison de la crise
sanitaire, nous avons attaqué le marché américain en début d’année, avec trois à quatre mois
de retard par rapport à ce que nous avions projeté. Nous avons dans un premier temps travaillé
avec des apporteurs d’affaires qui résidaient
sur place et avaient la possibilité de se déplacer
à la rencontre des clients. À partir de juillet, nous
embaucherons nos propres commerciaux.
Quelles sont vos perspectives
de recrutement ?
A. K. Au total, nous allons recruter une vingtaine de commerciaux à profil international, en
mesure de tenir une conversation et de réaliser une démonstration en anglais, et de préférence dans une troisième langue également,
comptant déjà trois à cinq ans d’expérience
dans le médical ou le sport. Nous recherchons
également des profils en R&D et en production.
Notre objectif est de compter une soixantaine
de collaborateurs d’ici à la fin 2022.
Quel est l’impact de la crise
sanitaire sur votre activité ?
A. K. Alors qu’une grande partie de notre chiffre
d’affaires était liée aux salons et aux revendeurs
de matériel, tous fermés pendant la crise, nous
avons dû apprendre à travailler autrement. Par
exemple, savoir gérer à distance les revendeurs en les motivant à travers des challenges,
comme s’ils étaient notre propre force commerciale. Ou encore former nos commerciaux aux
outils de visioconférence.
Certains ont travaillé en binôme, avec un observateur pour faire remonter des feedback sur
les présentations à distance et ainsi progresser, d’autres s’enregistrant pour partager les
bonnes pratiques. g
www.lemoci.com
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