MOCI JUIN-JUILLET 2021-n°2084-2085 - Magazine - Page 73
lor pourrait être une façon de renforcer leur CV,
pour entrer directement dans vie active, voire
reprendre ensuite les études en bac+5 », souligne Sylvie Vignes, directrice du Career Center de l’ESCE.
Malgré les secousses de ces derniers mois
lié au contexte sanitaire, le VIE reste un dispositif très recherché et qui se révèle un vrai
tremplin pour les débuts de carrière. Selon
une enquête de l’Edhec datant de 2018, le
taux d’insertion était de 92 % à l’issue d’un
VIE et il semble toujours aussi élevé malgré
la crise. g
relance, à l’adresse des PME, mais aussi des
grandes entreprises embauchant des jeunes
diplômés issus de quartiers prioritaires ou
diplômés à bac+2 ou bac+3. L’ESCE a d’ores
et déjà prévu de promouvoir ce dispositif
auprès de ces étudiants de cycles courts et
des entreprises dès la rentrée de septembre.
« Les premières PME contactées se disent très
intéressées par ces profils, notamment pour
des missions commerciales de terrain. Il nous
restera ensuite à faire évoluer les perspectives
de nos étudiants, qui se projettent généralement en master. Partir en VIE après un bache-
Témoignage
Webhelp étoffe son pool de VIE
Société française d’externalisation de la gestion
de l’expérience client et des processus métier,
Webhelp compte actuellement trois jeunes en
VIE Leur mission étaient jusque-là proposées
en fonction des besoins des pays, ou étaient
réservées à de jeunes diplômés désireux de se
frotter à l’international. « L’un des trois VIE, basé
à Londres depuis septembre pour y faire du
business developement, est par exemple diplômé
d’un bachelor britannique à bac+3 : ancien
stagiaire d’été, il a retenu notre attention »,
indique Safia Redjil (photo ci-contre), responsable
RH groupe de l’entreprise. En réflexion pour
structurer un programme postgraduate,
l’entreprise voit dans le VIE un pilier fort de
ce futur dispositif. « Nous sommes en train
d’identifier les besoins des différents pays.
Certains plus matures ont besoin de sang neuf
et d’un regard extérieur que pourront jouer
les VIE D’autres pays plus jeunes accueilleront des
VIE chargés de seconder le patron du pays dans
l’accompagnement de la croissance du marché »,
précise Cécile Menant, talent recruiter pour
la région francophone. L’objectif est de recruter
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une communauté de volontaires qui pourront
partager leur expérience. Les profils recherchés ?
Des jeunes diplômés issus de formations assez
généralistes. « Études commerciales, ingénierie
des affaires… Ce qui compte surtout, c’est
l’envie de travailler dans un environnement
très dynamique et de faire preuve de beaucoup
d’agilité », souligne Safia Redjil.
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