MOCI MARS-AVRIL 2021 - Magazine - Page 18
Témoignages : Ces PME qui exportent
Tomojo Ses croquettes se vendent en ligne
au Royaume-Uni et en Espagne
© DR
Madeleine Morley (à droite) et Paola Teulières
Cofondatrices de Tomojo et amies d’enfance.
Créée en 2017, la startup Tomojo a d’abord commercialisé en France, sous sa propre marque, ses croquettes
et friandises à base de farine d’insectes (mouches
soldats noires et coléoptères Tenebrio molitor) pour
chiens et chats. Au regard du succès rencontré, qui
s’est traduit par la vente en 2020 de 60 tonnes de
croquettes dans l’hexagone, Tomojo a décidé en
novembre dernier d’étendre ses ventes à l’export.
N’utilisant qu’un canal de vente à travers son site
Internet, l’entreprise a abordé le marché britannique
via un site web similaire transposé en anglais et
adapté aux acheteurs d’outre-Manche. « Nous nous
fournissons d’insectes élevés aux Pays-Bas et nos produits finis sont fabriqués en Mayenne par Sauvale
Production, spécialisé dans l’élaboration d’aliments
secs biologiques. C’est sur cette base que nous vendons nos croquettes en ligne aux consommateurs
britanniques », explique Madeleine Morley, cofondatrice de Tomojo avec son amie d’enfance Paola
Teulières.
Pour vendre en ligne ses croquettes en Espagne,
Tomojo a noué un partenariat avec la grande enseigne
de la distribution espagnole El Corte Inglés pour être
présent sur son site d’e-commerce.
Mais Tomojo va plus loin pour profiter de l’énorme
potentiel du marché mondial du petfood, dopé par
l’innovation et des tendances durables comme le
bien-être animal et la prise de conscience écologique. La pépite vend désormais ses croquettes à
base d’insectes en Allemagne, en Pologne, en Suisse
et même en Corée du Sud, au Moyen-Orient et en
Afrique du Sud.
Mais, cette fois, par une méthode plus classique qui
consiste à passer dans chaque pays par un importateur-distributeur local qui s’occupe de commercialiser ses croquettes et friandises pour chiens et chats
sur des sites e-commerce locaux ou via un réseau de
boutiques spécialisées. « Nous sommes en négociation avec un distributeur en Chine pour vendre nos
produits en ligne sur des sites e-commerce chinois »,
dévoile Madeleine Morley.
En attendant, Tomojo affiche son ambition mondiale.
Elle vise les marchés australiens et néo-zélandais
dès ce printemps et prévoit de réaliser 40 % de son
chiffre d’affaires à l’export à la fin 2021.
B. M.
Site de Tomojo
cutt.ly/6cNiCvr
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LE MOCI N° 2081-2082 - mars-avril 2021
www.lemoci.com