MOCI NOVEMBRE 2021-n°2089 - Magazine - Page 21
Proposé par BNP Paribas
Comment sécuriser
ses règlements à l’export ?
Pour les entreprises présentes à l’international, les incidents de paiement sont particulièrement
lourds de conséquences. Afin d’éviter les mauvaises surprises, il existe plusieurs solutions fiables,
simples d’utilisation et rapides à exécuter pour sécuriser les transactions commerciales
et se prémunir contre les risques éventuels. Jean-Marie Fabre,
Responsable Commerce International chez BNP Paribas, les détaille pour nous.
Jean-Marie Fabre
Responsable Commerce International
© DR
chez BNP Paribas
Toutes les natures de ventes
à l’export peuvent-elles bénéficier
de moyens de sécurisation ?
Jean-Marie Fabre. À l’export, il faut distinguer
les activités de flux des activités de projets. Par
activités de flux j’entends la vente de biens et de
services depuis la France vers un pays étranger
et par activités de projets j’entends la réalisation
de chantiers à l’étranger. Bien sûr il existe des
ventes à l’export qui combinent les 2.
Pour chaque type d’activité, quelles
sont les possibilités de sécurisations
pour les exportateurs français ?
J-M. F. Sur les activités que je qualifie de flux, le
moyen le plus sécurisant pour l’exportateur est
d’obtenir de son acheteur d’être réglé via un crédit documentaire qui est un instrument combinant
technique de paiement et garantie du règlement.
Il présente l’avantage d’être universellement reconnu et codifié par des règles claires sur le plan
international. En outre, sa sécurisation peut -sur
option- être encore renforcée par une confirmation
bancaire, confortant ainsi l’exportateur quant au bon
règlement final. Seuls points d’attention : le surcoût
généré par cet instrument (mais qui est la contrepartie de la tranquillité) et cette sécurisation repose
sur des documents, ce qui implique une grande rigueur administrative quant à leur complétude et la
précision de leur rédaction. Nous préconisons donc
www.lemoci.com
d’utiliser prioritairement cet outil sur les opérations
les plus à enjeux pour nos exportateurs. Après une
période de déclin, nous constatons que cet instrument connaît depuis 2020 un nouvel engouement
lié à la période d’incertitudes qui s’est ouverte du
fait de la pandémie. L’export français repart de plus
belle et de manière plus sécurisée, ce qui est sain.
Et pour les activités de projet ?
J-M. F. Pour répondre aux appels d’offres et mener à
bien des projets de construction à l’international (ex :
création d’un parc photovoltaïque, construction de
voies ferrées, électrification de sites, etc.), les acheteurs étrangers réclament l’obtention de garanties
bancaires visant à les rassurer quant à la capacité de
l’exportateur français à délivrer la prestation attendue et à « solvabiliser » un éventuel appel en paiement. L’acheteur cherche alors à obtenir une garantie
bancaire émanant d’un Etablissement de 1er rang et
mondialement reconnu. Quant à l’exportateur, il est
crucial qu’il soit accompagné par un partenaire qui
dispose d’un savoir-faire éprouvé dans ce domaine
spécifique du droit car les termes du texte de la garantie émise sont clés pour le bon déroulement de la
transaction dans la durée. Chez BNP Paribas, nous
présentons tous les points qui confortent tant l’acheteur que l’exportateur : rating A1 chez S&P’s, présence dans 68 pays, de source Swift nous sommes la
banque européenne la plus connectée avec d’autres
banques et le Cabinet Greenwich nous a décerné en
2021 – et pour la 3e année consécutive – le prix du
« Quality leader » en matière de Trade Finance.
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LE MOCI N° 2089 - novembre 2021
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