MOCI NOVEMBRE 2021-n°2089 - Magazine - Page 36
PME et ETI leaders de l’export
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parcours. Ils nous apportent une vraie richesse
en nous permettant de progresser et d’avancer. Les résultats sont probants. » En 2020,
33 % du chiffre d’affaires a été réalisé à l’export.
Désormais aguerri au recrutement de ces
jeunes, le directeur commercial connait les
traits de caractère à privilégier chez ses futurs
VIE : l’envie de sortir de sa zone de confort,
l’ouverture vers le contact, le désir de découvrir. Mais aussi le sens de la rigueur. « Nous
leur confions notre image, ils sont les ambassadeurs de notre entreprise, il faut donc rester
vigilants car les conséquences peuvent être
catastrophiques. Il m’est arrivé de me tromper, j’ai dû stopper les contrats de trois jeunes
avant leur terme. »
Une exigence : former et encadrer
parfaitement les jeunes
La fougue de la jeunesse a aussi ses
contraintes. « Je les appelle mes enfants car
il faut les materner, les encadrer », sourit le
directeur commercial. Avant de valider leur
contrat de VIE, les jeunes sont d’abord formés
pendant trois mois (en CDD) au sein du site
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LE MOCI N° 2089 - novembre 2021
breton de l’entreprise. Certains, finalement
jugés inaptes pour le poste, seront finalement
écartés avant de partir en mission.
Et une fois partis, ils sont accompagnés de
près par les équipes déjà sur place ou par Yann
Coatmellec. « La gestion des VIE me prend
environ 50 % de mon temps. Je passe une
semaine par an sur place avec chacun d’entre
eux. C’est important, ils sont jeunes, ils ont
besoin d’être encadrés et soutenus. »
Les process sont désormais extrêmement
huilés avec des rapports très réguliers et obligatoires à rendre. Le système fonctionne parfaitement. Pour preuve, en Allemagne, c’est un
ex-VIE, embauché à la fin de sa mission, qui
chapeaute les VIE de sa zone. À l’autre bout du
monde, au Canada, la filiale avait été créée par
un ex-VIE.
« Je passe une semaine par an
sur place avec chaque VIE »
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